Laurent Marti : “Je ne peux plus prendre le risque de me lancer dans des expérimentations”
Interrogé en conférence de presse, le président, Laurent Marti, est revenu sur le profil de son futur manager pour la saison prochaine, Christophe Urios : « Ses résultats parlent pour lui. En plus, j’ai eu le temps de la réflexion, sur tout ce qui avait pu se passer à l’UBB, et je me suis dit que ce profil – en tout cas jusqu’à ce que je le rencontre, et ça a été une très belle découverte, franchement – correspondait à ce qu’on espérait. De la rigueur, des valeurs humaines, des compétences rugbystiques, un mec qui connait très bien le Top 14… Et puis un vrai passionné. Surtout, je me suis rendu compte – un peu tard peut-être – qu’à part Jacques Brunel, je n’avais jamais nommé ni un manager, ni un entraîneur ayant fait ses preuves en Top 14. Vous pouvez tous les reprendre un par un, ça n’a jamais été le cas. C’est peut-être l’erreur que j’ai commise. J’ai le plus profond respect pour tous les hommes qui sont passés ici, y compris pour ceux pour qui ça s’est fini avant, parce que tous ont apporté quelque chose. Mais si vous refaites l’histoire de chacun, vous verrez bien que c’était toujours des gens qui n’avaient jamais entraîné à ce niveau, soit des gens relancés, ou qui avaient très peu entraîné à ce niveau. Cela voulait dire que ces types-là n’étaient peut-être pas prêts. C’est comme quand on me parle de Matthew Clarkin ou de Henni Adams… Ce sont des gens auxquels nous sommes tous très attachés, et j’espère qu’un jour ils seront des managers de l’UBB, mais il faut apprendre le métier et faire ses preuves. En tout cas, je ne peux plus prendre le risque de me lancer dans des expérimentations […] Je crois qu’on n’a jamais connu un garçon comme Christophe Urios. Peut-être que Marc Delpoux s’en rapprochait un petit peu. Pas sur tous les plans, mais sur certains plans ».

