Interrogé par Sud-Ouest, notre trois-quart centre, Rémi Lamerat, a confié qu’il commençait malgré tout à se sentir vieux et à voir la différence sur le terrain : “Pas dans la tête. Je me régale en discutant avec les jeunes. Mais on voit ceux qui arrivent le plus tôt le matin et qui ont besoin d’une bonne demi-heure d’échauffement. Je sens bien que je fais partie de la vieille génération, surtout derrière où, à 29 ans, c’est un âge déjà un peu avancé. J’essaie de compenser par la réflexion sur le jeu, le sacrifice pour l’équipe, essayer de faire briller les autres. Aujourd’hui, j’y prends plus de plaisir alors que plus jeune, j’avais tendance à avoir le beau rôle“.

Pour lui, son rôle sur le terrain a changé avec l’âge : “Il change en tout cas. J’essaie d’adapter mon travail et mon jeu au quotidien. J’avais peut-être plus de gaz et de faculté à prendre les intervalles au début. Aujourd’hui, j’ai plus un rôle de régulateur que de puncheur“.