Vincent Gaillard : “Les clubs et les joueurs préfèrent aussi largement que cela se joue”

     

    Interrogé par Le Figaro, le directeur général de l’ECPR, Vincent Gaillard, a tenu à justifier la volonté de faire disputer les phases finales de l’édition 2019-2020, même si cela doit être avec les effectifs de la saison 2020-2021 : “Nous sommes dans des circonstances exceptionnelles qui demandent des réponses exceptionnelles. Et c’en est une. Est-ce que c’est l’idéal ? Evidemment non. Mais on répond à une crise sans précédent… Et je précise que ce n’est pas qu’une question financière. Les clubs et les joueurs préfèrent aussi largement que cela se joue. Tout le monde à y gagner, y compris le public“.

     

    Il est aussi revenu sur les conséquences financières que pourraient avoir la crise du Covid-19 sur les finances de l’EPCR : “Il faut être vigilant par rapport à une potentielle deuxième vague. Mais il n’y aura pas de reconfinement, ou il sera partiel. Ce qui signifie à l’heure actuelle qu’au minimum, on sera capable de jouer les matches à huis clos. Mais j’espère qu’il y aura des spectateurs […] Le revenu central de l’EPCR, ce sont les droits télé. La billetterie ne concerne que les demi-finales et la finale. Soit trois matches pour la Champions Cup sur l’ensemble de la saison. Le reste, y compris les quarts de finale, revient entièrement aux clubs. Pour résumer, c’est 85% de droits télé, 10% de sponsoring et 5% de billetterie. Mais si l’absence des revenus de billetterie ne cassera pas la banque, ce n’est pas qu’une question d’argent. C’est également une question de réputation […] Il n’y a eu aucun sujet d’inquiétude avec nos sponsors actuels, notamment Heineken, de loin notre plus gros partenaire. En revanche, cela freine l’activité commerciale avec des partenaires potentiels qui auraient pu nous rejoindre“.