Christophe Urios : “Au départ quand je parti, je devais m’occuper du vignoble de monsieur Fabre”

     

    Christophe Urios, pour le podcast La Cravate, est revenu sur les métiers qu’il a exercés à Castres, en parallèle de sa carrière de rugbyman :

     

    Au départ quand je suis parti, je devais m’occuper du vignoble de monsieur Fabre parce que monsieur Fabre a un vignoble du coté de Lavaur qui s’appelle le domaine D’En Ségur. Finalement ça ne s’est pas fait, je ne sais plus pour quelle raison, je l’ai plus en tête. En fait, j’étais venu pour travailler parce que c’était important pour moi, donc je leur ai dit “si le projet vignoble ne peut pas se faire, faites moi rentrer au labo parce que j’ai besoin de travailler”. Alors, j’ai tout fait au labo parce que qu’au labo c’est très spécifique. On a besoin de tout, mais si t’es pas ingénieur, pharmacien, technicien, il n’y a pas beaucoup de postes quoi. Moi je n’étais pas du tout de cette partie là donc je suis entré, j’ai fait un peu de compta, de gestion, c’était catastrophique. Je me régalais parce que j’avais trouvé un état d’esprit dans ce laboratoire. C’était un grand groupe, mais c’était aussi une famille. Appartenir au laboratoire Fabre, à l’époque, ça faisait partie d’une caste, c’était important dans la ville de Castres notamment. J’étais très fier d’appartenir au groupe Fabre et j’ai fait plein de trucs, ça m’a aidé à travailler et ça m’a même aidé dans ma façon d’entraîner aujourd’hui. En tout cas dans ma façon de manager, parce que j’étais dans une équipe qui avait des responsables, on parlait de management, d’entretiens, d’objectifs, en viti-œno, on ne parle pas comme ça, donc ça m’a permis de découvrir ça.