Christophe Urios : “J’étais parti par la petite porte alors que j’étais un jeune entraîneur. Ca ne m’allait pas, j’avais le sentiment de ne pas avoir fini le boulot”

     

    Invité du podcast de RugbyMercato, La Cravate, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur sa décision de retourner à Castres, après son aventure à Oyonnax : “J’avais d’autres choix. Castres pour moi c’était un rendez-vous important. J’étais parti par la petite porte alors que j’étais un jeune entraîneur. Ca ne m’allait pas, j’avais le sentiment de ne pas avoir fini le boulot. Quand je reviens à Castres, ce n’est pas sur cet esprit de revanche, parce que ça ne me ressemble pas, mais plus par défi. Castres avait été champion en 2013 par contre était en grande difficulté en 2014. Ils ont failli descendre, ça se joue à très peu. Pour moi c’était important, je trouvais que c’était un palier de plus dans mon évolution. C’était un grand défi, je n’avais pas pu finir le boulot en 2005, je voulais le faire […] C’était la même équipe dirigeante. Quand je suis parti en 2005 de Castres, je suis parti fâché, mais vraiment. Après la vie a fait que j’ai réussi à reprendre contact avec le président Revol et c’est revenu. Il m’avait dit qu’il avait fait une connerie. Quand j’étais parti à Bourgoin, un jour il m’avait appelé pour me dire qu’il avait fait une connerie. Ca m’avait soulagé. On a le droit de faire des erreurs, même si je n’étais pas d’accord avec lui. Revenir, c’était un grand défi. J’avais plus à perdre qu’à gagner. Par contre je savais qu’il y avait un groupe de joueurs fantastiques, des compétiteurs énormes. Je pouvais amener des joueurs en lesquels j’avais une confiance totale. Je savais que l’on pouvait retrouver les phases finales“.