Invité de l’émission Rugby & Cie de Sud Radio, Raphaël Ibanez est revenu sur son expérience en tant que manager de l’UBB et a dressé un petit bilan de la saison à deux matchs de la fin : “On apprend tous les jours au contact des joueurs. La dimension du rôle de manager est capitale pour amener une dynamique au sein de l’équipe. La remise en question est permanente. Quand on enchaîne des défaites de quelques points… J’ai quand même pu compter sur l’encadrement technique, sur les forces vives du club. Mais encore une fois, les joueurs, ce sont eux les acteurs, qui ont décidé de redresser la barre. C’est ce que je retiens sur les dernières semaines […] Les critiques il faut les écouter et les accepter (au niveau du jeu, ndlr), mais aussi garder sa ligne de conduite. Je pense que notre jeu a évolué. D’abord parce que nos adversaires s’adaptent, on doit adapter nos stratégies aux situations. Je reste persuadé qu’un rugby restreint et fermé ne nous permettrait pas d’enclencher une dynamique et d’intégrer le Top 6. Et qu’un rugby déstructuré ne serait pas non plus adapté pour le Top 6. Je crois en un rugby équilibré et complet. Cela demande beaucoup de travail et de patience. Peut-être qu’au moment de battre Toulon, l’ensemble du club a cru que c’était fait. C’est une leçon à retenir pour l’avenir“.