Didier Bès : « Je lui ai dit ce que j’avais à lui dire dans le couloir après le match. Même si ça a été chaud et qu’il a fallu que des gens calment la situation »

 

Interrogé au micro de France Bleu Pays d’Auvergne, l’entraîneur de la mêlée clermontoise, Didier Bès, est revenu sur son altercation avec notre manager, Christophe Urios, en fin de rencontre samedi dernier au Stade Chaban Delmas : « Ce n’est pas forcément des choses que l’on a envie d’entendre, mais ça fait partie des personnages aussi. Ce qu’il s’est passé, c’est qu’à 2 minutes de la fin j’ai trouvé qu’Urios parlait beaucoup aux arbitres, mettait beaucoup de pression, en disant que l’on allait tomber, s’effondrer, être à la faute. Ca va 5 minutes pour moi, donc ça m’a gonflé, c’est parti de là. On l’entend surtout lui, on ne m’entend pas trop répondre, mais je lui réponds. Forcément ça ne plait pas, mais c’est comme ça. Je lui ai demandé de me respecter. On l’a entendu, je ne vais pas répéter ce qu’il dit, mais ce sont des choses que l’on doit se dire dans les yeux. C’est ce que j’ai fait après dans le couloir. Ce n’était pas filmé, devant les caméras et ça me va bien. Je ne suis pas là pour faire le spectacle, le show. On ne peut pas dire que ça ait été cordial, on était très proches. On n’avait pas besoin de crier, on s’entendait. C’était déjà arrivé à l’époque quand on s’était joué. Moi ça me fatigue parce que je pense que l’on a assez de choses à s’occuper. Je ne pouvais pas ne rien dire. Ce qui me gêne un peu, c’est qu’on l’a beaucoup entendu lui. Je pense que les micros de mon côté étaient un peu plus loin et un peu plus fermés. C’est un peu ce que j’ai dis aux gens qui filment ce genre de scènes. A un moment donné, il faut faire attention à ça. Je lui ai dit ce que j’avais à lui dire dans le couloir après le match. Même si ça a été chaud et qu’il a fallu que des gens calment la situation, mais c’est comme ça« .