Jean-Baptiste Dubié : “Je suis reçu par un gros con de médecin qui me dit que je ne pourrai plus jouer au rugby”

     

    Interviewé dans le podcast La CravateJean-Baptiste Dubié est revenu sur sa première grosse blessure qui a mit du temps à guérir :

    Je reviens sur une blessure anodine où je suis mal soigné. Je mets un an et demi à m’en remettre, c’est beaucoup. Je viens à Bordeaux, je suis reçu par un gros con de médecin qui me dit que je ne pourrai plus jouer au rugby. J’ai mon père qui est à deux doigts de l’emplâtrer devant moi. J’avais 19 ans. C’était pour ça que ça m’a formé, en travaillant et en étant bien entouré. J’ai eu la chance d’avoir un cadre familial avec des amis très proches, plus le fait d’être dans un club avec des mecs entiers, qui soutiennent les jeunes. C’était un club formateur, ça l’est toujours, mais à l’époque t’avais 70% du centre de formation qui faisait plus de 15 ou 20 feuilles de matchs par an. Nous on était beaucoup, en étant au centre de formation, à jouer autant que des pros. Du coup, ça m’a bien servi pour derrière réattaquer en Pro D2. J’avais mes potes qui avaient commencé à faire leur trou, Clément Briscadieu, Juju Cabannes, qui a un an de moins. Du coup, moi j’avais envie de les rejoindre, faire la même chose qu’eux. Et donc voilà, revenu en Pro D2, avec un staff qui te fait confiance, qui fait confiance aux jeunes et, de fil en aiguille, ça repart. Je m’étais bien soigné, j’avais bien travaillé physiquement, beaucoup, parce-que j’ai pris du poids mais j’ai pas pris 10kg en un an, j’ai pas un métabolisme comme ça. Mais j’ai du énormément travaillé et j’y ai pris goût et c’est tant mieux parce-que j’en vois parler certains de ma génération, ils ont toujours détesté ça et c’est compliqué parce-que quand tu vois les séances de muscu qu’on se fout, si t’aimes pas ça, c’est compliqué. Du coup, refaire mes classes en Pro D2 et revivre des moments incroyables en Pro D2, puis revivre des moments incroyables en Top 14.