Franck Labbé : “Quand on arrive à Bègles, on a l’impression d’être champions du monde…”

     

    Interrogé par le site officiel de l’UBB, l’ancien pilier, Franck Labbé, s’est souvenu sur la finale d’accession en Top 14, à l’occasion des 10 ans de celle-ci : “Je me souviens que la veille de la finale, on dormait dans un golf vers Agen. Une vingtaine de dirigeants s’étaient réunis pour se faire une soirée à cet endroit. Et alors qu’on était à fond dans notre préparation de match, ils s’étaient fait une table et je les vois en train de ne s’ouvrir que des premiers grands crus ! C’était un peu surréaliste comme situation. Alban Moga avait amené un Cheval Blanc, et il m’avait dit ‘T’inquiète pas, j’en ai une deuxième, si on monte je te promets qu’on l’ouvre ensemble’. Et il a tenu parole, on a depuis bu quelques bouteilles, mais jamais le Cheval Blanc. On n’a jamais eu l’occasion de l’ouvrir… Elle viendra peut-être quand on fêtera les dix ans tous ensemble ! Une autre anecdote ? J’en ai des tonnes… Sur le retour d’Agen, il y avait un véritable convoi de voitures de supporters qui nous suivait. J’avais un pote qui passait son temps à doubler et à se laisser redoubler par le bus… avec le recul c’était un peu limite (rires). Quand on arrive à Bègles, on a l’impression d’être champions du monde… Ce qui m’a marqué, c’est le nombre de personnes qu’on ne voyait pas habituellement, certains avaient ressorti les drapeaux et les maillots béglais, C’est là que j’ai senti l’incroyable attente qu’il y avait autour de nous joueurs, autour du club. Et puis, la soirée à la bodega, Laurent Marti qui avait offert l’open bar à tout le monde… Il nous avait offert du champagne, mais nous les joueurs on préférait la bière, donc le champagne on le faisait sauter dans tous les sens… C’était bondé, ça dansait, ça criait… c’est un miracle que le plancher ait tenu !