L’évaluation de nos Bleus face à l’Italie

 

Comme après chaque rencontre du XV de France, les joueurs ont été évalués par la presse. Voici ici les principales notes des joueurs de l’UBB concernés par cette rencontre.

 

Pour Rugbyrama, Damian Penaud obtient un 4/10 : « Décevant lors de ses deux dernières sorties, le pur-sang des Bleus a dû attendre la 25e pour toucher son premier ballon, et ne s’est pas avéré en réussite. Son coup de pied à suivre de la 32e termina directement en touche, sa déviation pour Lebel jugée en-avant (38e). Toutefois, s’il n’a pas pu faire grand-chose pour empêcher l’essai de Capuozzo (70e), Penaud a eu en suivant le mérite de sonner la révolte dans son couloir, avec deux bons débordements. Non suivis d’effets…« . Matthieu Jalibert termine avec un 3/10 : « Dans la colonne des plus, il a réalisé la plus franche action des Bleus à la 12e. Mais pour le reste, la 33e sélection du Girondin fut un enfer, débutée par une mauvaise passe qui plaça Lebel sous pression, et conclue avant la mi-temps par une blessure au genou, conséquence du ‘traitement de faveur’ délivré par les Italiens. Entre les deux ? Une passe au pied directement en touche à la 25e, un en-avant à la 29e« . Maxime Lucu est crédité d’un 2,5/10 : « Derrière un pack pourtant dominant, le demi de mêlée de l’UBB a malheureusement donné l’impression de pécher par empressement et/ou fébrilité, et pour le moins très brouillon dans les zones de marque où il a souvent évolué à la limite de la chute… À son débit, aussi, le fait d’avoir souvent insisté sur le jeu en renversement plutôt que de laisser travailler ses avants dans l’axe. Peu convaincant, au point de céder sa place dès la 49e à Nolann Le Garrec« .

 

Pour Sud-Ouest, Damian Penaud termine avec un 4/10 : « Le record d’essais en Bleus de Serge Blanco (38 en 93 sélections) tient toujours. L’ailier de l’UBB reste à deux unités et pourtant ce n’est pas faute de s’être proposé. Mais oublié deux fois par Jalibert, il a vendangé un duel avec un coup de pied direct en touche, symbole des occasions manquées des Bleus (32e). Il ne pouvait rien sur l’essai de Capuozzo (70e)« . Matthieu Jalibert hérite d’un 4/10 : « Sale après-midi pour l’ouvreur de l’UBB à qui rien n’a souri. Il a oublié Penaud sur sa droite par deux fois, dont la première après une énorme percée (12e), et gâché un surnombre par une passe au pied… en touche (24e). Un en-avant grossier (29e), puis secoué par Menoncello (31e), il est sorti blessé au genou gauche après un mauvais plaquage« . Maxime Lucu obtient un 4/10 : « Chassé par la troisième ligne italienne et trop souvent sous pression, malgré la domination de ses avants, le demi de mêlée de l’UBB a multiplié les renversements d’attaques sans succès« .

 

Pour Eurosport, Damian Penaud est crédité d’un 4/10 : « Ses passes peu académiques ont souvent trouvé preneur… mais pas toujours, à l’image d’une occasion manquée en fin de premier acte. Son coup de pied pour lui-même directement en touche a été un autre symbole de son imprécision (32e). Il perd un duel face à Monty Ioane sur un temps fort italien, à un quart d’heure de la fin. L’ailier de l’UBB a été remuant, donnant l’impression qu’un éclair de sa part pourrait tout changer, dimanche, mais cela ne s’est jamais matérialisé. Quand sa magie n’opère pas, l’ensemble est insuffisant« . Yoram Moefana obtient un 4/10 : « Le trois-quarts de l’UBB a été auteur d’une charge qui a fait rugir le Stade Pierre-Mauroy à la 56e minute. Mais il n’a pas pesé, comme sa course en travers, suivie d’une passe pour Penaud qui n’était pas un cadeau, l’a illustré. Puis dans le money time, c’est lui qui est sanctionné pour un ballon gardé au sol qui a offert la balle de match à Garbisi. Il a failli incarner un historique revers bleu« . Maxime Lucu termine avec un 4/10 : « Malgré 74% de domination territoriale et d’innombrables séquences de pick-and-go près de la terre promise, la France ne menait que 10-3 à la pause. Ce n’est pas seulement de sa faute – loin de là – mais son rôle de demi de mêlée implique de faire les bons choix, dans ces moments importants. Il a alors été brouillon, comme ses avants, plutôt qu’un guide pour eux. Il n’a pas réussi à remédier à l’inefficacité chronique de l’équipe« .

 

Pour l’Equipe, Damian Penaud hérite d’un 4/10 : « L’ailier des Bleus a livré un match assez confus dans l’ensemble. De belles intentions, comme toujours, des accélérations fulgurantes, mais trop souvent gâchées par des maladresses inhabituelles. On pense à ce duel perdu face au dernier défenseur sur un coup de pied par-dessus directement en touche (31e), ou encore à ce ballon volleyé dans le dos de Lebel sur une belle attaque au large (37e). Il franchit 3 fois, bat 5 défenseurs au total, mais rate aussi 3 plaquages« . Matthieu Jalibert obtient un 3/10 : « Avant sa sortie sur blessure après un plaquage en retard italien (34e), le Bordelais avait beaucoup contribué à l’impatience française dans la zone de marque. Avec des changements de sens demandés à Lucu alors qu’il n’y avait pas de surnombre, l’un gâché par un coup de pied direct en touche. Une bonne percée derrière un décalage de Tuilagi, mais aussi une pénalité pour plaquage haut« . Maxime Lucu est crédité d’un 4/10 : « Un numéro 9 qui effectue autant de plaquages en poursuite ou de soutiens offensifs dans les rucks, c’est le signe que ses avants ont manqué de réactivité. Pas aidé, donc, Lucu a fait face avec vaillance. Dans la conduite du jeu, il aurait cependant dû insister autour parfois, plutôt que de suivre les appels de son numéro 10. Un bon pressing qui entraîne une occasion d’essai« .

 

Pour Le Parisien, Damian Penaud hérite d’un 4/10 : « L’ailier français a beaucoup tenté, avec trop de déchets et quelques passes hasardeuses« . Yoram Moefana obtient un 3/10. Maxime Lucu termine avec un 4/10 : « Parfois chahuté sur ses sorties de balle, le demi de mêlée bordelais n’a jamais réussi à transformer assez rapidement le jeu pour marquer au plus fort de la domination française« .

 

Pour Actu Rugby, qui n’a pas noté tous les joueurs, Matthieu Jalibert, obtient un 3/10 : « Avant de se blesser et de laisser sa place à la 35e, le demi d’ouverture de Bordeaux a été dans le même tempo que son début de Tournoi : mitigé. Certes, il y a cette percée (11e) après une bonne passe en pivot de Tuilagi. Mais c’est à peu près tout. Il se débarrasse du ballon au pied (4e) alors que les Bleus ont l’avantage sur pénalité, est pénalisé pour un plaquage haut (16e), rate totalement sa passe au pied pour Penaud (24e) et commet un en-avant (28e). Perd en tout 2 ballons, et 1/2 en défense« . Maxime Lucu termine avec un 3,5/10 : « Le demi de mêlée de Bordeaux, rayonnant en Top 14, souffre beaucoup avec les Bleus sur ce Tournoi. Lent dans l’animation, clairement pas inspiré, il n’a jamais su insuffler l’allant offensif qui est demandé à un n°9. Aucune prise d’initiative. On peut lui reconnaître qu’il ne s’est pas échappé en défense (4/4). Il est sorti à la 49e : cela signifie beaucoup de choses…« .