Oliver Brouzet : « J’ai été très bon pour dépenser son argent (rires) »
Interrogé dans les colonnes de Midi Olympique, Olivier Brouzet, l’ancien directeur du développement de l’Union Bordeaux-Bègles, s’est confié sur les deux AIT (Accident Ischémique Transitoire) qu’il a fait lorsqu’il était en poste au sein du club :
« Ils sont arrivés en 2012 et 2016, la faute au stress, au surmenage. Ça m’a filé un petit coup. Au moment du premier, je suis chez un partenaire de l’Union Bordeaux-Bègles, tout à coup je fais une crise d’aphasie. Des mots qui n’ont rien à voir avec ce que je pense sortent de ma bouche. Je dis : ‘Je suis en train de faire un AVC, appelez vite une ambulance !’. On me conduit en soins intensifs où je passe quatre jours, je reste trois semaines en convalescence. Ce n’était pas un AVC mais un AIT : un caillot de sang se forme dans le cerveau et qui se dissout, il te bloque un millième de seconde et ça dissout. J’ai vécu la même chose quatre ans plus tard alors que j’étais chez moi avec mes enfants. Ces AIT ne laissent pas de cicatrice mais je prends un fluidifiant tous les matins. J’ai toujours eu une bonne hygiène de vie mais j’ai réduit mes activités professionnelles. J’en faisais trop« .
Il s’est aussi souvenu de son passage au sein du club, où il était le bras droit du président, Laurent Marti :
« Précisément directeur du développement. Laurent Marti, le président, ne voulait pas d’un directeur général mais je peux quand même me targuer d’avoir été son bras droit. J’ai été très bon pour dépenser son argent (rires). Je suis fier d’avoir œuvré à bâtir ce club à partir de 2007. L’arrivée à Chaban-Delmas fut un beau cadeau. Musard était devenu trop petit, il fallait voir plus grand et quand l’occasion s’est présentée, en 2015, on a sauté dessus. La mairie bordelaise nous a aidés. J’ai été Stadium manager à Chaban-Delmas, le premier match contre Bayonne fut un succès. Ce déménagement contribue à la bonne santé financière du club. Laurent Marti pensait, à juste titre, que Bordeaux était la belle endormie du Top 14 et que le peuple girondin allait suivre. Il a suivi. L’Union a trouvé des joueurs de génie, de bons entraîneurs aussi, qui ont marqué et marquent le club de leur empreinte ».