Olivier Brouzet : « Avec elle, j’ai eu un coup de foudre, je l’ai demandée en mariage quatre jours après car je savais que c’était elle »

     

    Interrogé dans les colonnes de Midi Olympique, Olivier Brouzet, l’ancien directeur du développement de l’Union Bordeaux-Bègles, s’est confié sur sa femme :

    « C’est juste une sainte, une belle nature, elle ne souhaite jamais de mal à personne. Avec elle, j’ai eu un coup de foudre, je l’ai demandée en mariage quatre jours après car je savais que c’était elle. Nous étions en 1994, je rentrais d’une tournée en Nouvelle-Zélande, elle n’avait jamais entendu parler de moi. J’avais 21 ans et elle 20 ans ».

    Il est aussi revenu sur les différents entraîneurs qu’il a connu tout au long de sa carrière de joueur en équipe de France :

    « Pierre Berbizier fut le premier à me faire confiance, c’était en 1994 contre l’Écosse. J’avais appris ma sélection depuis l’Alpe-d’Huez par France Info. À l’époque, c’était ça ou la télé, personne ne t’appelait. Berbizier m’a emmené en suivant en Nouvelle-Zélande et ne m’a pas adressé la parole de toute la tournée, sauf à la fin, au moment de se séparer. Il m’a pris pour la Coupe du monde en 1995. À ses yeux, je devais être en formation, j’étais le jeune. Je pouvais toujours me dépasser, c’était toujours la Roume (Olivier Roumat) qui jouait. Je servais d’aiguillon à Roumat et à Merle. Jacques Fouroux incarnait la figure paternelle. Avec Villepreux et Skrela, c’était ‘open bar’, pas pour l’alcool, mais les joueurs avaient les clés du camion. Ils nous laissaient beaucoup de liberté, trop même. Au lendemain de la victoire contre les Blacks en demi-finale de la Coupe du monde 1999, ils auraient dû nous enfermer dans un bunker et non pas laisser les amis entrer dans l’hôtel de l’équipe de France. Ils sont un peu responsables de notre défaite ».