Interrogé par l’Equipe, le demi d’ouverture international de l’Union Bordeaux-Bègles, Matthieu Jalibert, est revenu sur le changement de statut que pourrait augurer pour l’équipe ce premier titre européen :

“La cour des grands, je ne sais pas. Mais en tout cas, c’est un trophée majeur pour le club. Et ça vient récompenser, comme je l’ai dit, beaucoup d’années de travail. Maintenant, le chemin continue. On a un autre trophée à chasser cette année. Forcément, quand on arrive à gagner, je pense qu’il y a un peu plus de respect gagné. Depuis quelques années, on était cette équipe qui était en phase finale mais qui n’arrivait pas à gagner. On n’a pas oublié non plus qu’on est un club jeune qui se construit et ça ne fait que quatre-cinq années qu’on joue le haut de tableau. Après la défaite l’an dernier en finale du Top 14, on n’a rien dit, on est resté focalisés sur la direction donnée par le président et Yannick (Bru). On a continué à travailler, à croire en nous. Aujourd’hui, on est récompensé”.

Il est aussi revenu sur les propos du manager castrais, Xavier Sadourny, qui l’avait trouvé libéré par sa performance en demi-finale de Champions Cup, face au Stade Toulousain de Romain Ntamack :

“Je ne sais pas. Honnêtement, j’ai l’impression de faire une bonne saison. Une des meilleures de ma carrière. Il y a eu l’épisode avec l’équipe de France qui a été compliqué, mais malgré tout, je n’ai pas lâché. Aujourd’hui, je sais que quand je suis à 100 % physiquement, je peux répondre présent. J’en ai la certitude dans ma tête. Les gens pensent ce qu’ils veulent. Je connais mon chemin. Je fais confiance au travail et au staff qui est mis en place autour de moi. Il y a des secteurs sur lesquels j’ai progressé. Ça fait plaisir à titre personnel et aussi pour l’équipe”.