Jean-Baptiste Dubié justifie le XV de l’UBB : “Ce ne sont pas des peintres qui sont alignés. Stratégiquement, ce n’est pas con”

    Sur RMC, Jean-Baptiste Dubié a justifié le XV aligné pour l’Union Bordeaux Bègles ce soir, face au Stade Toulousain.

    « C’est un débat sans fin, parce qu’il y a plusieurs choses. Il y a évidemment ce côté gestion. Il faut aussi prendre en compte la saison dernière, où les gars comme Loulou, font partie des mecs qui ont le plus joué la saison dernière. On a fait une saison qui était interminable, et on a fini par une finale qui a fait plus de cent minutes. C’était quand même des choses… Et Louis, il a fini complètement éreinté quoi… On a eu des débats sur la santé des joueurs et tout ça… On est obligés de le prendre en considération. Après, c’est vrai que tu veux voir les Galactiques, les deux XV majeurs, aujourd’hui tu les as un peu en tête, mais il n’y a plus quinze bons joueurs, il y en a plusieurs… Quand tu fais tourner, ceux qui ne sont pas forcément titulaires finalement ils jouent, et ils sont capitaine(s)… Le petit 10 qui va jouer, est-ce que ce ne sera pas le petit Jalibert de demain… Il y a plein de choses à prendre en compte. En tout cas, on est obligés de prendre en considération et le calendrier, et les deux déplacements plus la réception de Bayonne. On sort d’une préparation qui a été hyper courte et condensée parce que le choix de Yannick (Bru) a été de couper et de donner du repos mental et physique à toute l’équipe, pour ensuite enchainer neuf matches avec une prépa qui a duré trois semaines… Donc on a commencé la saison, et les mecs ont pété les uns après les autres… On avait neuf blessés derrière pour commencer la saison… Je peux comprendre la frustration, mais ce ne sont pas des peintres qui sont alignés. Il y a des jeunes joueurs, on a une paire de centre évidemment un peu nouvelle, mais ce sont des joueurs ultras talentueux, qui sont capables de poser des problèmes à Toulouse qui n’a pas l’habitude de voir Bordeaux jouer sur une composition comme ça. Stratégiquement, donc, ce n’est pas con ».