Poirot : « Je sais que je n’ai pas le droit de me relâcher »

Jefferson Poirot

 

Laissé au repos contre Clermont, Jefferson Poirot reconnait qu’il avait besoin de souffler après avoir pas mal enchaîné en début de saison et que le turnover effectué par le staff est une bonne chose : « Je sentais que c’était un besoin. Je ne l’ai pas du tout mal pris de ne pas aller à Clermont. C’est sûr, c’était un peu difficile le samedi : à partir de midi, je pensais au match alors que je n’y étais pas. Mais dans l’ensemble, tout le week-end a fait du bien à la tête et au corps […] C’est surtout qu’on avait enchaîné trois matchs de Top 14 et celui face à l’Ulster. Derrière, le staff a voulu faire une rotation pour donner du temps de jeu à tout le monde, et ce, afin que tous les joueurs soient compétitifs. Si ça ne tourne pas, ceux qui jouent vont se cramer physiquement et ceux qui ne jouent pas vont perdre le fil. C’est intéressant de fonctionner comme ça. À Bordeaux-Bègles, le groupe est plutôt homogène et ça marche plutôt bien […] Quand je vois le match de Sébastien Taofifenua à Clermont et l’entrée de Steven Kitshoff, au moins, je sais que je n’ai pas le droit de me relâcher« .

 

Source : Sud-Ouest