Si Vincent Etcheto voit en lui « un leader naturel, un guerrier », estimant en plus « qu’il n’a pas fini de progresser », Louis-Benoit Madaule revient sur son intégration dans le Midi Olympique du jour. « L’intensité n’était pas la même (qu’à Narbonne) c’est sur. J’avais pas mal de points à travailler, Ludovic Loustau m’a fait progresser physiquement. Je me suis posé pas mal de questions… La première année a été dure, le début de la seconde aussi. Je devais notamment être plus régulier dans mes plaquages mais le talent de Hugh Chalmers et de Justin Purll qui étaient devant moi m’a motivé. J’ai dû progresser dans les touches défensives […] Je ne suis pas très grand, alors je dois compenser par mon placement. Mon gabarit est bâtard, mais je peux m’adapter à tous les profils ».

Il ajoutera dans Sud Ouest quelques infos sur son rôle aujourd’hui, vis-à-vis de la touche. « Je me suis adapté aux systèmes de jeu que j’apprécie. Quand on a une bonne conquête, il y a des mouvements intéressants. C’est une phase de jeu où j’ai beaucoup appris et dans laquelle je m’implique au maximum. Je fais les annonces en touche, j’analyse l’adversaire… J’adore cette communion qu’il peut y avoir dans ce pack de huit joueurs et trouver les mots pour faire en sorte que l’on parte tous ensemble au combat et qu’on se surpasse. Matthew (Clarkin) m’a beaucoup appris dans ce domaine ces deux dernières années car c’est un meneur d’hommes exceptionnel. J’essaie de m’en inspirer mais dans l’ombre… Ça me va très bien ».

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