Baptiste Serin : « Ça a beaucoup puisé parce que c’est des efforts que je n’avais pas l’habitude de faire »

 

Cet été, notre demi de mêlée, Baptiste Serin, comme tous les internationaux de l’UBB, a connu une préparation physique spécifique, mise en place par le staff du XV de France. Interrogé par France Bleu Gironde, il est longuement revenu sur celle-ci : « C’était une préparation physique plus longue que d’habitude. On connaissait des préparations physique qui duraient 3 semaines, 3 semaines et demi, après on avait une petite coupure et on repartait vraiment sur du rugby. Là on a fait 6 semaines de préparation physique intense, en reprenant sur la dernière semaine pour postuler sur le match de Castres […] C’était compliqué, mais il fallait y passer forcément. Les 3 premières semaines, c’était une préparation physique comme on peut les connaître, mais elle a duré 3 semaines de plus. C’est ça qui a été beaucoup plus dur. On travaillait vraiment dans un système individualisé, pour travailler les points faibles. C’est ce qui a puisé dans nos ressources […] On ne s’en est pas caché. Ça a été un peu compliqué pour tout le monde. On a été prévenu tôt. C’était préparé. Il a fallu le gérer. Là où nos coaches, en entente avec le staff de l’équipe de France, ont été très bons, c’est que l’on a participé à beaucoup de cohésion de groupe. On ne s’est jamais détaché du collectif. C’était primordial pour nous pour accueillir les nouveaux et créer cette dynamique, qui est la nôtre depuis le début de la saison. C’est vrai qu’il fallait être en forme dès le début, dès notre reprise, ce qui n’a pas été le cas pour moi […] Contre Castres, on rentre et on a l’impression de faire couler le navire. On avait la mainmise sur le match, donc ça a été vraiment un coup d’arrêt pour nous […] Moi j’étais basé sur l’explosivité, la vitesse, la musculation aussi. J’en ai besoin. J’en ai fait beaucoup, notamment du bas du corps, pour gagner en explosivité et en vitesse. Ça a beaucoup puisé parce que c’est des efforts que je n’avais pas l’habitude de faire. Quand tu fais les mêmes efforts pendant 6 semaines, pour retransvaser directement sur le rugby, j’étais un peu cuit. Le match de Castres a été un coup d’arrêt parce qu’on se sentait en forme, mais on avait puisé un peu trop dans nos ressources en fait […] On a parlé du ‘négatif’ de la préparation parce que pour nous c’est ce qui a été négatif, mais au-delà de ça, on commence vraiment à retrouver le rythme, notamment Jeff et moi parce que c’est nous qui nous sommes sentis le plus fatigués et en bonne reprise un peu plus tardivement. Mais le positif, on est en train de le tirer. L’objectif, c’était d’arriver en forme pour les tests de novembre. Maintenant on commence à l’être et le match contre Toulon commence à le montrer ».

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