Guy Accoceberry : “Je me lève et je dis à l’entraîneur de se taire, mais en des termes pas très fleuris. Je l’affronte verbalement”
Interrogé par l’Equipe sur ses souvenirs d’ancien joueur, l’ancien demi de mêlée du CABBG, Guy Accoceberry, est revenu sur la plus grosse colère à la laquelle il a assisté dans un vestiaire : “Avec Bègles, en 1997-1998, et c’est moi qui me suis mis en colère. On joue à Dax où on mène à la mi-temps. Juste avant le repos, Francis Ntamack, auteur d’une grosse première période, se met volontairement à la faute pour éviter un essai et il prend un jaune. À la mi-temps, Philippe Berbizier, l’entraîneur, analyse positivement cette première période. Mais d’un seul coup, il s’en prend à Francis (Ntamack), quelqu’un qui marchait au mental, à la confiance, et avec qui j’étais assez complice. Après l’avoir flatté, il fait une fixation sur sa faute et commence à le descendre. Et je vois Francis baisser la tête. Je me dis : “On est en train de le perdre”. Donc, là, je me lève et je dis à l’entraîneur de se taire, mais en des termes pas très fleuris. Je l’affronte verbalement, je suis très en colère, je mets des coups de pied dans les packs d’eau. Heureusement, Christophe Reigt se lève et joue les médiateurs en appelant au calme. Et heureusement aussi, “Berbize” réagit bien en n’en rajoutant pas alors qu’il aurait pu me recadrer sévèrement. Et on gagne le match“.