Avant d’arriver à l’UBB et de connaître une accélération dans sa carrière, notre talonneur, Adrien Pélissié, a connu pendant 4 saisons la Pro D2 avec Aurillac. Il revient pour Le Figaro, sur cet apprentissage : « J’ai beaucoup appris. Le Stade Aurillacois n’est pas un club professionnel comme les autres, il est très famille, dans un milieu rural. Je viens d’un milieu rural. Ça m’a beaucoup plus et marqué. Aurillac et la Pro D2 m’ont forgé. Ce n’est pas facile tous les week-ends. Quand vous allez jouer à Vannes et que vous faites 11 heures de bus, il faut aimer le rugby. Les sommes que l’on voit dans les journaux, on ne les gagne pas à Aurillac. Ce sont des moments de vie qui forgent un groupe. Avec ce club qui n’avait pas forcément de moyens, j’ai fait une finale de Pro D2 […] Au début, quand je suis arrivé à Aurillac, je jouais en Pro D2 mais je n’étais pas professionnel, j’étais surveillant dans un lycée agricole, je dormais trois nuits dans ce lycée et je m’entraînais tous les jours avec l’équipe pro. J’ai fait 17 matches de Pro D2 la première saison, il me restait un saison de centre de formation à faire. Je gagnais 800 € par mois, avec ce que je gagnais au rugby, ça me faisait un petit salaire. Après les choses se sont enchaînées« .