S’il a vu évoluer et prendre rapidement ses marques en Top 14, Jeremy Davidson, qui le connaît depuis longtemps, n’est pas réellement surpris de voir, son protégé, Adrien Pélissié en équipe de France : “Je connaissais ses qualités de puissance et d’explosivité. La seule question pour moi, c’était de savoir s’il allait bien négocier le changement de rythme. Car il fallait s’adapter à la vitesse du Top 14. Si on y arrive, je pense qu’on est tout de suite pas si loin d’une sélection….C’est pour ça que je ne suis pas surpris de le voir en équipe de France […] Peut-être qu’avant Aurillac, il était un peu râleur et que ça l’a desservi. Mais ensuite, il a beaucoup travaillé. Il a notamment changé sa façon de lancer. Il a appris avec les pieds alignés, alors qu’il mettait un pied en avant. Sa nouvelle technique lui offre des trajectoires plus rectilignes. En plus, nous avions une bonne touche à Aurillac, je crois que ça lui a donné confiance. Il a aussi dû faire des progrès en défense. Au début, ses qualités naturelles le poussaient à porter le ballon, au détriment des plaquages“.