Ben Botica : « En France, c’est un peu différent. Il peut y avoir des pertes d’informations au moment de la traduction »

 

Interrogé au micro d’ARL, notre demi d’ouverture, Ben Botica, a livré son avis sur les difficultés que peuvent avoir parfois les étrangers qui arrivent en France à s’exprimer à leur meilleur niveau, comme cela peut-être le cas de notre trois-quart centre, Seta Tamanivalu : « Je ne connaissais pas Seta avant. J’avais entendu parler de lui, mais ce n’était pas un ami. Je ne l’avais jamais rencontré avant, mais il y a beaucoup de gens avec qui je suis ami, comme Hika Elliott, qui vivait avec Seta en Nouvelle-Zélande, qui m’a parlé de lui […] Je pense que c’est différent pour les étrangers quand ils arrivent ici. Parfois ça fonctionne, parfois non. Je ne dis pas que pour Seta ça ne fonctionne pas, mais pour les étrangers, il est question de savoir exactement ce que vous avez à faire dans l’équipe. Pour les All Blacks et les joueurs de Super Rugby, tous les joueurs savent ce qu’ils doivent faire et peuvent le dire en anglais. En France, c’est un peu différent. Il peut y avoir des pertes d’informations au moment de la traduction. Pour moi, qui suis arrivé quand j’étais jeune, j’ai trouvé que c’était un peu plus facile. Je savais comment fonctionnait le système français et que je devais parler aussi bien français que possible. Ça peut être compliqué. Aaron Cruden, par exemple n’a pas vraiment trouvé sa place et maintenant il part au Japon. Ça peut être compliqué si vous n’embrassez pas vraiment la culture française et comment ils font les choses ici ».