Invité du nouveau podcast lancé par notre ancien troisième ligne, Hugh Chalmers, Les 7 familles de Chalmers, notre troisième ligne, Cameron Woki, s’est exprimé sur l’importance du travail pour progresser au rugby : “Le travail, pour moi c’est une valeur non-négociable. Sans ça, tu ne peux pas réussir et tu n’as pas le droit de te plaindre. Par exemple, si le coach me dit que je ne joue pas, si pendant la semaine je n’ai pas travaillé, je n’aurais pas le droit de me plaindre et de dire que ce n’est pas normal, que je ne comprends pas. Il faut toujours travailler pour montrer que tu le mérites et pour progresser. Je sais qu’il y a eu du chemin pour en arriver à ce niveau, des décisions, des échecs, ça n’a pas toujours été le top. Il faut aussi des échecs pour avancer et progresser. Pour moi, ma saison 2018-2019, c’était un échec, je trouve que je ne jouais pas assez. Je ne fais pas une bonne saison et quand tu n’arrives pas à te qualifier en phase finale, ta saison elle n’est pas bonne. C’est forcément un échec. Finir sur un match à La Rochelle et prendre 80 points. On ne joue pas pour ça. Suite à ça, je me suis dit que c’était impossible de revivre une saison pareille et ça a un lien avec le travail. J’ai travaillé de mon côté pour essayer de m’améliorer. Je me suis demandé pourquoi je n’avais pas joué assez, pourquoi j’avais fait très peu de match, comment faire pour jouer plus. J’ai travaillé mes points faibles, mais mes points forts aussi. On est arrivé sur une année où on a changé de coach, où on a tout changé. Les cartes ont été remises à zéro. Il fallait montrer une bonne image, l’image du joueur qui travaille, qui a envie. Il fallait que ça se passe bien et la consécration c’est que j’ai été sélectionné en équipe de France”.

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