Christophe Urios : “Ce n’était pas juste d’autant qu’ils ont fait venir l’entraîneur de Bourgoin, Laurent Seigne, avec qui j’avais aucune relation et avec qui je n’avais pas envie de travailler”

     

    Interrogé dans le podcast de RugbyMercato, La Cravate, notre manager, Christophe Urios, revient sur son départ de Castres, en 2005, lors de l’arrivée de Laurent Seigne : “J’étais encore sous contrat quand je pars de Castres en 2005, il me restait encore 1 an de contrat et le président voulait changer pour passer un cap. Je trouvais que c’était une connerie sans nom pour la bonne et simple raison que le club était comme ça et était très proche de se qualifier. A l’époque il y avait des playoffs qui t’ammenaient en demi-finale et nous, on avait raté la demi-finale pour un point face à Bourgoin, pas un point au compteur mais un point au goal-average. C’était un truc invraisemblable. Je trouvais que ce n’était pas juste d’autant qu’ils ont fait venir l’entraîneur de Bourgoin, Laurent Seigne, avec qui j’avais aucune relation et avec qui je n’avais pas envie de travailler. Donc le président me dit : ‘Christophe, je veux que tu restes là, on va changer le manager ça ne sera plus Christian (Gajan), ça sera Laurent Seigne‘. Je ne me retrouvais pas du tout dans ce qu’il me racontait. C’était dur parce que franchement on s’était beaucoup engagé, je trouvais que ce n’était pas juste. Je lui ai dit : ‘Écoutez je m’en vais, ne comptez pas sur moi, je ne resterai pas’. A l’époque c’était pas au mois de décembre, c’était au mois de mars, en fin d’année, il n’y avait pas les agents comme c’est aujourd’hui. Je me retrouve là et je leur dit : ‘Je me casse. Un je comprends pas que vous ne gardiez pas Christian, deux je veux pas travailler avec ce mec’. Donc je pars sans savoir où j’allais. Il se trouve que lui venant à Castres, la place de Bourgoin était devenu disponible, Bourgoin cherchait un entraîneur. On est rentré en relation, ça s’est plutôt bien passé et je pars à Bourgoin, en famille mais un peu seul. Je ne connaissais personne, en sachant que c’était un groupe extrêmement fort Bourgoin. Ils n’avaient pas besoin d’entraîneur les mecs tellement ils était forts. Forts dans le sens qu’il y avait une grande cohésion, la fameuse Berjallie. Elle existait à cette époque là donc pour moi c’était un grand défi, mais je le prends parce que ça me plaisait”.