Jacky Lorenzetti : “Ma femme l’adorait. Après, c’était un mec difficile à gérer”

     

    Interrogé dans les colonnes de l’Equipe, le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti, est revenu sur sa décision de ne pas garder le pilier droit, Ben Tameifuna, qui a rejoint notre club à l’intersaison : “Il m’aura marqué, c’est sûr. D’autant que je suis allé le chercher une nuit au commissariat (à la sortie d’un bar, le pilier tonguien avait été embarqué après s’être embrouillé avec son coéquipier Afatia, qui avait atterri sur une station Vélib’). Ma femme l’adorait. Après, c’était un mec difficile à gérer. On ne peut pas demander à tout le monde de revenir de vacances au bon poids et accepter que lui revienne avec dix ou quinze kilos de trop. Il voulait trois ans de contrat supplémentaires, nous on voulait moins. Il voulait une augmentation, nous on ne voulait pas. Et puis, à ce poste de pilier droit, on a des gars du club comme Gomes Sa, Colombe et le jeune Ikahehegi (plus l’ancien Grenoblois Ali Oz). Si je garde Tameifuna, j’en tue deux. Certains disent qu’on prend un risque, on va voir“.