Interviewé dans le podcast La Cravate, Jean-Baptiste Dubié est revenu sur l’anecdote des journalistes qui avaient accompagné l’équipe de Mont-de-Marsan lors d’un match à l’extérieur :

Il y avait une équipe de journalistes avec nous, je pense qu’ils s’en souviendront toute leur vie. J’ai réussi, avec un journaliste, à récupérer l’article. En fait, il y avait un photographe et un journaliste qui nous ont suivi tout le week-end. Ils tiraient un peu la gueule, le premier jour, ils arrivent : “C’est qui ces mecs à dire des saucisses, Dubié, Tastet, Cabannes”, des mecs inconnus à l’époque du Top 14, où ça commençait un peu, où il y avait Sonny Bill Williams, Wilko et tout ça. Ils se disent “bon, on va faire cette tournée, ils vont prendre 50 grains à Toulon et puis on va rentrer et on essaiera de monter un truc à Paris pour pouvoir le vendre à l’Équipe” et en fait, on fait un match de fou. Tout le séjour, on dort à l’île Ricard, le château Ricard, je sais plus où c’est, c’était un week-end fou. On avait la chambre d’hôtel, tu devais prendre la navette en bateau et après on jouait le soir. Le soir du match, on prend tous nos valises, on savait qu’on n’allait pas dormir à l’hôtel. Il y avait Lolo Magnaval qui jouait à Mont-de à cette époque qui avait organisé la soirée après. On fait un super match, point de bonus def à Toulon et là on se fout une énorme bringue. On s’embarque les journalistes et ils ont vécu un moment incroyable, mais un truc de fou quoi. Je l’ai récupéré cet article, ils avaient appelé ça la Tournée des derniers et c’est une photo, on est dans un bar de pêche au port où on récupérait notre bus, et on a chapeaux, les yeux en couilles d’hirondelle et c’était incroyable. Les journalistes, à la fin, ils nous ont dit : “On a vécu un truc extraordinaire”. On se les était amené et tout ça, c’était génial. Avec l’histoire des réseaux sociaux, des trucs comme ça, tu ne peux plus faire. Tu peux être sûr qu’on va te prendre en photo et que derrière : “Regarde les..”. C’était une autre époque, c’était une belle époque.