Christophe Urios : “Je n’ai jamais vraiment éprouvé l’envie de prendre des vacances. Plage ou pas, où que ce soit, je tourne vite en rond”
Interrogé dans les colonnes de Sud-Ouest, le manager de l’UBB, Christophe Urios, est revenu sur ses souvenirs mitigés de colonies de vacances : “Allez savoir pourquoi, au milieu de tous ces étés à la maison, mes parents m’ont envoyé deux fois en colonies de vacances. D’abord en montagne, à Camurac, tout près de l’Ariège, où ils sont venus me voir. C’est bizarre, mais après toutes ces années, je garde le souvenir intact, la simple image d’un pique-nique sur un pont avec mon père et ma mère. Peut-être parce que j’étais content qu’ils soient là. Les colonies de vacances, ce n’était pas du tout ma place, j’étais en souffrance. Une autre fois, mes parents m’ont envoyé en colo, à Mimizan, et sur la plage, je tournais vite en rond ! C’était comme ça pendant très longtemps. À 20 ans, j’ai travaillé à la Chambre d’agriculture de l’Aude. J’ai suivi une formation d’œnologue, puis très vite, le rugby est devenu ma vie. Je n’ai jamais vraiment éprouvé l’envie de prendre des vacances. Plage ou pas, où que ce soit, je tourne vite en rond. À 20 ans, l’été rimait juste avec la fiesta avec les copains, ça n’allait pas plus loin. Et puis je me suis marié assez jeune et les choses ont changé, bien sûr“.