Louis Picamoles : “Il n’y a pas eu autant de tensions, de fractures entre les joueurs et Christophe que ce que l’on a pu entendre ou lire”

     

    Présent sur le plateau de l’émission Top Rugby, sur les antennes de TV7, notre troisième ligne, Louis Picamoles, s’est confié sur le rôle de leader qu’il a endossé après la défaite contre Perpignan : “Je n’ai rien choisi du tout, ça c’est fait naturellement. Christophe (Urios) avait besoin que les joueurs prennent un peu les choses en main aussi après le match de Perpignan. Avec mon expérience, j’ai beaucoup échangé avec certains joueurs, beaucoup avec Maxime Lucu. Il n’y a pas que moi, il y a beaucoup de joueurs qui ont pris leurs responsabilités pour que l’équipe avance et que l’on n’ait pas de regrets à la fin de la saison. Il n’y a pas eu de déclic particulier. On n’en était pas au même stade qu’avec l’équipe de France en 2011, il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites, mais il n’y a pas eu autant de tensions, de fractures entre les joueurs et Christophe que ce que l’on a pu entendre ou lire. Il y a juste eu des mots durs de Christophe parce qu’il sentait que c’était le moment de les dire. Il avait la volonté que les joueurs prennent les choses en main parce que les seuls qui décident sur le terrain, ce sont les joueurs, le staff t’accompagne la semaine, ils font l’équipe, mais ne sont plus là une fois que le coup de sifflet est donné. Les joueurs, on doit prendre nos responsabilités, mais parfois on ne doit pas attendre que le jour du match, il faut aussi être capable la semaine de prendre les choses en main. Ca a été fait dans la saison. Là ça a été un peu grossi et accentué du fait de la sortie de Christophe après Perpignan et des réactions qu’il a pu y avoir autour derrière, mais des joueurs avaient déjà pris leurs responsabilités dans la saison. Les leaders étaient présents. Il ne faut pas oublier que ce n’était que les deuxième phases finales de l’UBB, ça reste un club jeune et qui n’a pas encore une énorme expérience de ces matchs-là. Il y a tout ce qu’il faut pour que ce club réussisse, même si ça peut mettre du temps comme ça peut être rapide. Il se passe tellement de choses dans une saison et dans le sport professionnel que c’est compliqué de voir à court terme. Ce qui est sûr, c’est que Bordeaux est un club qui se veut ambitieux et qui met les moyens pour l’être. L’année prochaine, je pense que l’UBB sera ambitieuse et aura des objectifs élevés parce qu’elle se le doit“.