Mickaël Nuzillat : « On avait plutôt tendance à le ralentir, le freiner un peu pour laisser jouer les autres »
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Invité de l’émission 100% UBB, sur les ondes d’ICI Gironde, Mickaël Nuzillat, le président de Trévoux-Chatillon, le club formateur de notre troisième ligne, Pierre Bochaton, est revenu sur le jeune garçon qu’il a vu venir débuter le rugby :
« Déjà à son âge, il faisait une tête, voire deux têtes de plus que tout le monde. Il avait déjà pris de l’avance sur tout le monde. C’était un gamin qui était super simple, très sympa à entraîner. Je n’étais pas son entraîneur principal, donc d’autres pourront plus parler sur son comportement, mais il était très agréable, très à l’écoute, mais il avait déjà l’âme d’un combattant, d’un vainqueur. Quand il ne réussissait pas quelque chose, il râlait tout le temps ».
Il se rappelle d’un joueur qu’il fallait parfois freiner à l’entraînement pour laisser de la place et l’occasion de se montrer aux autres joueurs de l’équipe :
« C’était plutôt un garçon qui se montrait. J’en discutait avec Stéphane Morel, un de ses éducateurs, on avait plutôt tendance à le ralentir, le freiner un peu pour laisser jouer les autres. Il voulait toujours être dans l’action, au ballon. Il prenait beaucoup le devant sur le jeu, il s’imposait déjà beaucoup à son âge […] Je ne peux que le féliciter de son parcours, d’être resté ce qu’il était. Je l’ai revu rapidement à Lyon quand il est venu jouer contre le LOU. C’est bien qu’il garde cette mentalité, le personnage qu’il est, simple mais combattant. Je luis souhaite d’aller encore plus loin. J’espère qu’il va revenir très vite de sa blessure et qu’il aille jusqu’en équipe de France, où la place va quand même être compliquée à aller chercher, mais je crois en lui. Je lui souhaite tout le bonheur et qu’il réussisse dans ses projets. Et qu’il revienne de temps en temps nous voir et que l’on puisse se rencontrer en dehors ».