Maxime Claux : “Au moment de trouver des solutions à mettre en œuvre, in fine, c’est le libre-arbitre humain qui opère… Pas celui d’une machine !”
De nos jours l’analyse vidéo prend une part de plus en plus importante dans les clubs professionnels, mais pour Maxime Claux, analyste vidéo à l’UBB, pas de risque que cela fasse perdre son côté humain à notre sport, puisque la décision finale, restera toujours celle d’un humain : “Un analyste-vidéo doit pratiquement être disponible tout le temps… Il y a toujours quelque chose à faire… Des quantités d’informations à traiter, et à livrer selon un planning bien défini, avec des échéances souvent très courtes… C’est une course permanente ! […] Aujourd’hui, grâce à l’analyse vidéo, on connaît beaucoup de choses sur nos adversaires avant même de les avoir joués… Maintenant, tout dépend de ce que l’on fait de ces informations et des décisions qu’elles vont faire prendre aux coachs sur la stratégie globale à adopter… Au moment de trouver des solutions à mettre en œuvre, in fine, c’est le libre-arbitre humain qui opère… Pas celui d’une machine ! Et c’est aussi in fine ce même libre-arbitre qui va faire prendre telle décision (heureuse ou fatale !) à tel joueur, à tel moment du match, faisant basculer ce dernier dans un sens ou dans l’autre. Dieu merci, tant que ce seront des hommes qui joueront sur le terrain et qui donneront des directives en temps réel depuis les tribunes, il y aura toujours une bonne dose d’imprévisible… Il se passera toujours des choses auxquelles on ne s’attendait pas !”.
Source : Puissance 15