Laurent Marti : “Il est Anglais, et je me suis aussi aperçu qu’il y avait encore parfois des relents ‘franchouillards’ un peu arriéristes”

     

    Dans la longue interview qu’il a accordé à Sud-Ouest, notre président, Laurent Marti, est revenu sur la phase retour difficile qu’à connue l’UBB cette année, suite au départ de Jacques Brunel en équipe de France : “C’est l’une des raisons mais pas la raison principale. Il y a eu toute une série d’éléments : l’accumulation de la fatigue, les blessés, les sélectionnés, une image de l’équipe qui a été mauvaise… Les changements que l’on a commencés à opérer avec Rory (Teague, le manager) ont été plus ou moins bien perçus, la communication de Rory n’a pas été bonne au début. Moi, j’ai mal contrôlé la chose et c’est un peu grave car j’ai de l’expérience […] Rory est un jeune manager qui a eu la chance d’avoir l’expérience du haut niveau mais pas pendant hyper longtemps. Mais il a la chance de connaître les deux cultures, française et anglaise, et je crois qu’il fait partie des managers à haut potentiel technique. Il est Anglais, et je me suis aussi aperçu qu’il y avait encore parfois des relents « franchouillards » un peu arriéristes, mais bon, il faut vivre avec. Et les résultats n’ont pas suivi, donc forcément, il y a eu des doutes. Mais ça fait partie de la vie. Quand les gens démarrent, on a toujours des doutes“.