A la découverte de Jean-Blaise Lespinasse
Jean-Blaise Lespinasse est un cadre de l’équipe Espoirs de l’UBB. Présenté au public en début de saison lorsque les maillots ont été dévoilés, JB participe très régulièrement aux entrainements des professionnels, dans une équipe où la concurrence est féroce à son poste. Malgré son jeune âge, notre troisième ligne possède déjà une belle expérience dans plusieurs Équipes de France, mais aussi, bien sur, grâce à ses titularisations régulières avec son équipe. S’il sait que la concurrence sera encore plus forte la saison prochaine, il n’en demeure pas moins ambitieux et sait qu’il aura sa chance à un moment donné ; nul doute qu’il répondra présent. En cette fin de saison, il croit d’ailleurs « en la qualification pour les phases finales, les demies sont bien-sûr accessibles » Pour cela, il faudra réussir un bon parcours à domicile et cela commence « face à Toulon où une défaite pourrait nous ralentir dans cette course à la qualification ».
Interview, et portrait chinois.
Bonjour Jean-Blaise. Comment t’es venue ta passion pour le rugby ?
Bonjour. Ma passion pour le rugby est venue avec mes oncles et mon père, avec une photo tous ensemble d’un avant match chez ma grand mère. C’est une histoire de famille. Ce qui m’a fait aimer ce sport, ce sont les émotions que procurent le rugby ainsi que ses valeurs ; la solidarité entre les joueurs et la compétition. Mon arrivée à l’UBB en est le parfait exemple, tout s’est très bien passé avec un très bon accueil, et puis je connaissais déjà quelques joueurs donc c’était plus facile pour s’intégrer.
La saison dernière lors de ton premier match avec l’équipe première à Grenoble, tu as pris un carton jaune après 50 min de jeu et le match s’est soldé par une défaite à l’extérieur (21-14). Avec le recul quel souvenir gardes-tu de ce premier match ?
Oui. C’est vrai que c’était une faute bête qui pénalise l’équipe de trois points. Mais j’en garde malgré tout un très bon souvenir à titre personnel, car c’était quand même ma première feuille de match en Top 14.
Toujours la saison dernière, tu as aussi vécu une belle aventure avec l’Équipe de France U20 avec le Grand Chelem réalisé lors du Tournoi des 6 nations…
Cette expérience m’a beaucoup apporté pour mon rugby. Cela demandait d’être toujours meilleur après chaque match, et le fait d’être entouré d’anciens joueurs comme Fabien Pelous et Olivier Magne, comme entraîneur et manager, m’a permis de m’améliorer sur les points négatifs et positifs.
C’était aussi, avec les Espoirs, l’année d’une demi-finale de la poule B du championnat de France Espoir.
J’en garde forcément de bons souvenirs tout de même, malgré la défaite. Le fait de jouer les phases finales c’est l’accomplissement du travail de l’équipe et du staff sur toute l’année (Les Espoirs avaient perdu en demi-finale de la poule B du championnat de France, face à La Rochelle sur le score de 18-12, ndlr).
En parallèle du club, en juin dernier, tu es allé faire une Coupe du Monde à l’autre bout de la planète en Nouvelle Zélande au « pays » du rugby. Quelles expériences et quels souvenirs en gardes-tu?
La Coupe du monde en Nouvelle Zélande reste pour moi la meilleure expérience que j’ai pu avoir, et les meilleurs souvenirs de toutes mes années de rugby. Avec une bande de copains qui se défoncent à chaque match, il n’y a rien de mieux comme souvenirs et surtout avec la victoire à la fin du match.
Tu as connu l’équipe France développement en rugby à 7 lors du tournoi de Dubaï il y a quelques mois. Penses-tu renouveler l’expérience du 7 ?
Si j’ai la chance de pouvoir rejouer au rugby à 7 avec l’Équipe de France développement, je n’hésiterai pas une seconde à renouveler cette expérience. Les différences notables sont que le rugby à 7 demande beaucoup de technique individuelle, avec une bonne gestuelle et un très bon cardio.
Cette saison, l’équipe Espoir a de bons résultats. Penses-tu que vous pouvez viser la qualification ?
Oui, je pense vraiment que nous pouvons viser les qualifications. D’ailleurs, nous venons de gagner à La Rochelle dimanche (14-28, dont un essai de Jean-Blaise, ndlr), donc c’est vraiment positif pour la suite du championnat.
Vous jouiez soit à Moga, soit à Sainte-Germaine et depuis cette année, Moga est devenu votre stade attitré…
Il y a beaucoup de monde qui vient nous voir jouer à Moga à chaque match. C’est vraiment bien que les gens s’intéressent à nous. On essaye de jouer et d’envoyer beaucoup de volume de jeu comme l’équipe première, c’est toujours bien d’avoir un public avec une bonne ambiance lors d’un match.
D’ailleurs, parmi tes coéquipiers chez les Espoirs, y a-t-il des joueurs qui t’ont impressionné cette saison et que tu vois bien rejoindre les pros dans un futur proche ?
Oui, il y a pas mal de joueurs avec de très bonnes qualités qui, j’espère plus tard, intégreront l’équipe première et pourquoi pas dans un futur proche. Je pense à Marco Tauleigne, Lucas Blanc, Paulin Riva, Lucas Meret, Ronan Chambord, ou encore Thierry Paiva. Mais je le souhaite à d’autres également.
Venons-en aux professionnels. La 3ème ligne de l’UBB est
assez souvent citée dans les médias comme l’une des meilleures
3èmes lignes du championnat et est réputée pour peu se blesser… Et
l’année prochaine, il y aura encore plus de monde…
J’apprends beaucoup à leur contact pendant les entraînements de défense comme en touche. Les professionnels nous donnent beaucoup de conseils. Le joueur qui m’inspire le plus est Louis-Benoît Madaule. C’est un très bon joueur dans tous les domaines et un très bon leader de jeu. Bien-sûr que les joueurs qui arriveront la saison prochaine sont tous de très bons joueurs, mais j’espère avoir du temps de jeu. Il me reste un an en Espoir encore donc pour le moment je ne me suis pas posé la question d’un plan de carrière, mais oui, j’ai envie de jouer et enchaîner les matches.
Cette saison à part le match à Toulon, ton temps de jeu avec l’équipe première se limite à la Challenge Cup (3 matchs joués dont 1 comme titulaire, ndlr). L’équipe n’est pas passée loin de la qualification…
Oui, la qualification n’est pas passée loin. Je pense que la qualification aurait du être assurée avant le match face à Édimbourg, mais la défaite à domicile contre cette même équipe a compliqué nos chances de qualification…
Portrait chinois
Si tu étais un animal, tu serais… un lion
Si tu étais un objet, tu serais… un miroir
Si tu étais une série télé, tu serais… Banshee
Si tu étais un plat, tu serais… une côte de bœuf
Si tu étais un pays, tu serais… la France
Si tu étais une couleur, tu serais… le vert
Si tu étais un livre, tu serais… « Mémoire d’un perfectionniste », de Jonny Wilkinson
Si tu étais un chanteur, tu serais… Chris Brown
Si tu étais un héros, tu serais… Captain America
Si tu étais un vêtement, tu serais… une chemise
Si tu étais un bonbon, tu serais… des Dragibus
Si tu étais un personnage de jeu vidéo, tu serais… Michael, dans GTA V
Si tu étais un dessin animé, tu serais… Titeuf
Si tu étais un sport, tu serais… le rugby
Si tu étais un fruit, tu serais… la fraise
Si tu étais un légume, tu serais… une tomate
Si tu étais un film, tu serais… « Du sang et des larmes »
Si tu étais une star, tu serais… Zinedine Zidane
Si tu étais une arme, tu serais… L’ACR
Si tu étais une devise, tu serais… « La seule chose qui puisse empêcher un rêve d’aboutir, c’est la peur d’échouer ! » – (Paulo Coelho)
Si tu étais un élément, tu serais… l’eau
Si tu étais un bruit, tu serais… le tonnerre
Si tu étais un autre joueur de rugby, tu serais… Thierry Dusautoir
Si tu étais une mauvaise règle de rugby, tu serais… un en-avant
Si tu étais un autre joueur de l’UBB, tu serais… Louis-Benoît Madaule