Interrogé au micro d’ARL, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, s’est confié sur la nécessité de trouver des moyens de garder de la fraîcheur pour cette longue période sans coupure qui attend l’UBB avec les matchs reportés : “Pour l’instant on est quand même pas mal au niveau des blessés. On n’en a pas trop. On est surtout privés de beaucoup d’internationaux. Le staff de préparateurs physique gère très bien cette période, mais on est conscient qu’il nous reste encore un bon bout de chemin avant d’avoir potentiellement une semaine de relâche. Et je dis potentiellement parce qu’on parle déjà de février comme une date où on pourrait rattraper le match de Clermont. Cette semaine aurait pu faire du bien. Au niveau de l’équité sportive, ça paraît compliqué quand beaucoup d’équipes ont eu des semaines de relâche en septembre, avec le Racing et Toulon, on n’en a pas eu et on n’a pas non plus celle-là. Au bout d’un moment, il y aura forcément un décalage, maintenant le staff fait son maximum pour le gérer au mieux, avec les absences des internationaux, celles des petits bobos et des gros comme on a pu le voir ce week-end avec Geoffrey. On a un effectif qui se réduit de semaine en semaine. On est un peu sur un fil à se demander si l’on travaille ou si l’on axe sur la fraîcheur, sachant qu’on ne peut pas faire que de la fraîcheur parce que ça ne marche pas non plus. C’est le boulot du staff ça. Je ne sais pas si ça a frappé un peu moins fort, mais on a eu une formule un peu différente cette semaine où le mardi a été écourté. On a fait un mix entre le rugby collectif et le rugby de ligne. On a passé un peu moins de temps sur le terrain. Ca peut nous faire du bien. Après ça a bien travaillé et ça a tapé quand même, mais ce côté un peu mixé avec une journée comme mardi où on s’est retrouvé à terminer à 14h pour les trois-quarts et 15h pour les avants, ca va faire du bien“.