Interrogé par ARL, notre trois-quarts centre, Rémi Lamerat, est revenu sur la difficulté de cette saison particulière : “Je ne sais pas si c’est l’âge ou le niveau qui ne cesse pas d’augmenter, d’évoluer vers de plus en plus d’engagement, que ce soit physiquement ou mentalement. On n’a pas l’impression comme ça, mais le fait d’enchaîner sans public, même si on a toujours des messages de soutien, que l’on sait que les gens ne nous oublient pas et sont derrière nous, quand on est dans le dur, avoir cette ferveur autour de nous, nous permet de nous sentir un peu pousser des ailes, et aujourd’hui on ne l’a plus. Il faut aller chercher des ressources mentales assez lointaines et je n’ai quasiment jamais connu d’effort aussi compliqué sur le long terme. Avec l’arrivée du beau temps, des terrains secs, du calendrier de phases finales, tout ça est un peu mis de côté, mais on a passé un hiver assez compliqué sur le plan physique et le plan mental“.