Invité de l’émission Top UBB, sur les ondes d’ARL, le responsable en charge du recrutement et de la passerelle entre les jeunes et pros de l’UBB, Christophe Laussucq, s’est confié sur la politique de recrutement du club : « L’UBB, comme tous les clubs doit être actif. On ne peut pas ne pas être performant dans notre recrutement. Tous les effectifs ont besoin d’être renouvelés parce qu’il y a des départs, des joueurs qui ont envie d’aller voir ailleurs. Il y a un renouvellement de génération parce qu’il y a des joueurs comme Rémi Lamerat, qui vont prendre leur retraite. Il y a toujours un renouvellement à faire, une politique, qui est importante à mettre en place au niveau du recrutement, du renouvellement de l’effectif. A l’UBB comme partout, on sait que cette part là est très importante pour l’avenir. Après, il y a des cycles, on n’a peut-être pas besoin de changer 15 joueurs l’an prochain. Il y a peut-être encore 2-3 joueurs à aller chercher et il y en aura plus l’année d’après. On fait aussi beaucoup de travail au niveau des jeunes. Dans l’absolu, ce qui serait parfait, ça serait que le renouvellement de génération soit fait exclusivement par le centre de formation. C’est un projet qui est ambitieux, qui est très dur à mettre en place. Je crois à ça, mais c’est aussi compliqué. On a trois joueurs qui étaient titulaires en U20, ce sont des recrues récentes, Louis Bielle-Biarrey, Zaccharie Affane, qui nous a rejoint cette année et Nicolas Depoortere. J’espère que Zaccharie Affane sera le successeur de Vadim Cobilas, que Nicolas Depoortere tape aux portes de l’équipe fanion. On a des joueurs sélectionnés en U18 aussi. J’espère que ces joueurs là prendront la succession. Ce sera signe que notre club aura encore évolué. Si on est capable d’assurer un UBB performant au niveau des pros avec beaucoup de joueurs issus du centre de formation, je pense que l’on aura fait du bon boulot et que l’on sera en passe d’être un grand club. On n’aura pas besoin d’aller chercher des joueurs de tous horizons, où il y a toujours de l’incertitude sur l’intégration, sur le prix, les indemnités à payer. Si on arrive à être assez performants au niveau du centre de formation et de cette cellule de recrutement, j’espère qu’à terme on aura peu à aller recruter au niveau des pros« .