Interrogé au micro d’ARL, notre entraîneur des trois-quarts, Frédéric Charrier, s’est confié sur l’accueil qui devrait être réservé à Christophe Urios pour son retour au Stade Chaban Delmas : « Je ne pense pas que Christophe ait laissé une mauvaise image au public bordelais donc je pense qu’il va être bien accueilli. Je ne sais pas s’ils vont lui faire une banderole, une ola, une chanson, mais nous ça ne va pas nous déstabiliser plus que ça. Ca va me faire plaisir de le voir, mais je vais me concentrer sur le match. On échangera un peu à la fin du match dans le couloir comme il est long, pas plus« .

Il est aussi revenu sur les changements qui ont été instaurés depuis le départ de ce dernier : « Quand tu démarres un projet avec un manager, des entraîneurs, que tu montes un projet sportif sur une saison rugbystique, tu as un fonctionnement, une organisation, une vision sur une année. Là, quand tu changes en cours de route, trois-quatre mois après le début de saison, tu changes de manager, c’est particulier. On essaie de s’adapter. J’avais dit que quand Christophe était parti, sur sept mois c’était très long, que c’est une situation particulière. On est en février, mais ça reste une situation particulière dans une saison de rugby. Quand on t’enlève ton manager en cours de saison c’est toujours particulier. Vu le contexte, on a demandé aux joueurs leaders de prendre un peu plus de responsabilités. On a besoin de tout le monde pour retrouver de la sérénité, un fonctionnement qui peut aller jusqu’au mois de juin. Les leaders sont importants. On fait plus de réunions avec eux qu’auparavant, on en fait chaque semaine pour évaluer la semaine qui vient de se passer, savoir ce qui n’a pas fonctionné, qu’est ce que l’on peut améliorer, comment se préparer pour le prochain match. On travaille vraiment main dans la main avec eux en début de semaine pour se préparer et faire le bilan de la semaine« .