L’évaluation de nos Bleus après la victoire face aux Fidji

 

Comme après chaque rencontre de l’équipe de France, les Bleus ont été évalués par la presse après la rencontre. Nous vous regroupons ici les principales évaluations de nos joueurs après la victoire face aux Fidji.

 

Pour l’Equipe, Louis Bielle-Biarrey termine avec un 6/10 : « Être le joueur le plus léger sur le terrain (78 kg annoncés) ne l’a pas empêché d’aller se frotter aux colosses des îles, en l’air (ballon dévié, but français en suivant) ou en défense. Le Bordelais s’est aussi signalé par sa vitesse sur quelques situations, dont un déboulé intéressant mais qu’il a mal conclu en oubliant de décaler Moefana. En trois sélections, le polyvalent ailier-arrière est devenu un candidat sérieux au Mondial« . Yoram Moefana hérite d’un 5/10 : « Un pur ailier aurait sans doute fait autre chose que lui sur des situations avec de l’espace ou des duels dans le couloir, mais Moefana a rappelé qu’il pouvait être un bon recours à ce poste. Le Bordelais a tenté d’aller chercher les ballons hors de sa zone, à l’intérieur de Danty et même à l’extérieur de Bielle-Biarrey, sans être toujours servi malheureusement. De bonnes montées défensives pour couper les attaques fidjiennes« . Maxime Lucu obtient un 6/10 : « Le super-remplaçant d’Antoine Dupont a fait ce qu’il savait faire, distribuer, arriver à l’heure sur les points de rencontres pour assurer la continuité du jeu, dans le fermé ou grand côté pour aller chercher ses trois-quarts. Très à l’aise pour se porter au soutien de Peato Mauvaka et servir ensuite Louis Bielle-Biarrey après une percée (23e). Son jeu au pied a également été intéressant derrière ses avants ou sur les renvois longs des Fidjiens« .

 

Pour Rugbyrama, notre ailier, Louis Bielle-Biarrey, est crédité d’un 7/10 : « Il a eu peu de munitions à se mettre sous la dent, mais il ne lui en faut vraiment pas beaucoup. Sa première accélération dans la défense, sur laquelle il a fait parler sa vitesse et ses crochets (23e), fut tranchante. Et que de son intervention décisive sur l’essai de Mauvaka (29e), autant que de son interception dans ses 22 mètres en fin de match. Le Bordelais, avec des miettes, a confirmé qu’il avait du feu dans les jambes« . Yoram Moefana termine avec un 6/10 : « Voilà un match globalement frustrant pour l’habituel trois-quarts centre, replacé à l’aile ce samedi. Peu servi dans des conditions idéales, il est tout de même venu chercher quelques ballons et a même trouvé de l’avancée (trois défenseurs battus et un franchissement). Sur le plan défensif, il fut également très peu sollicité (mais a tout de même raté un plaquage) avec une superbe montée en pointe sur Radradra qui a annihilé une occasion d’essai fidjienne (76e)« . Maxime Lucu hérite d’un 5,5/10 : « Dans l’ensemble, il a plutôt bien alterné et essayé de bien orchestrer les débats. Même s’il n’a sûrement pas assez pesé sur le jeu par instants, en cherchant à davantage dynamiser davantage pour déborder la muraille adverse. Il a manqué deux plaquages sur six tentés. Il a également subi le celui, comme Hastoy, sur l’essai de Radradra (50e)« .

 

Pour Sud-Ouest, Louis Bielle-Biarrey est crédité d’un 7/10 tandis que Yoram Moefana et Maxime Lucu terminent avec un 6/10.

 

Pour Eurosport, Louis Bielle-Biarrey obtient un 5,5/10 : « Quand il a suffisamment d’espace pour faire parler ses cannes, l’ailier au casque rouge est capable de faire des différences considérables. Il l’a encore prouvé à Nantes, même s’il a pu se montrer gourmand en voulant y aller seul au lieu d’écarter vers Yoram Moefana (29e). Plus discret après la pause« . Yoram Moefana hérite d’un 4,5/10 : « Aligné sur l’aile gauche, le Girondin a vécu une soirée frustrante. Parce qu’il n’a pas vraiment réussi à faire de différences face à la défense adverse et, lorsqu’il y est parvenu, cela s’est avéré vain (65e). Il n’a pas donné sa part au chien en défense, malgré un plaquage raté sur le premier essai fidjien (32e)« . Maxime Lucu est crédité d’un 6/10 : « D’entrée, il a mis de la vitesse dans le jeu tricolore, en sortant rapidement les ballons des rucks et en appuyant ses passes. Ses orientations ont souvent été bien senties, à la main comme au pied. Une copie sans fioriture, en somme, dans la lignée de ce qu’il propose quand il entre à la place d’Antoine Dupont« .