Yannick Bru : « J’ai conscience d’être un privilégié, mais maintenant il faut aussi répondre au cahier des charges fixé par Laurent et la direction du club »

 

Invité des studios de TV7, pour participer à l’émission Top Rugby, le manager de l’UBB, Yannick Bru, a confié ne pas regretter de s’être engagé avec l’UBB : « Je ne me suis pas trompé parce qu’en tant que jeune manager, j’ai aussi beaucoup d’ambitions. J’ai eu la chance, dans un passé qui commence à être lointain, de remporter des trophées. J’ai eu la chance dans un passé plus récent de remporter quelques trophées avec à l’étage au-dessus. J’avais envie de me mesurer aux meilleurs. et pour se mesurer aux meilleurs, il faut être bien accompagné. Je suis hyper content d’être rentré dans cette équipe là, dans ce véhicule là, qui est bien construit par Laurent depuis une quinzaine d’années maintenant, qui vient de jouer trois demi-finales, qui a de l’ambition et des moyens, puisqu’il est adossé à une ville magnifique, la ville de Bordeaux. Même si je passe énormément de temps à Bègles, ma famille est très heureuse de se balader dans les belles rues de la ville de Bordeaux. J’ai conscience d’être un privilégié, mais maintenant il faut aussi répondre au cahier des charges fixé par Laurent et la direction du club. L’ambition, c’est de gagner des trophées et je sais que dans mes fonctions, à la fin de l’année, il faut rendre des comptes. Il faut parfois prendre des décisions qui ne sont pas les plus faciles, dans les choix de joueurs, dans le recrutement. Il faut aligner les objectifs sportifs, le salary cap, qui est très contraignants pour un club comme l’UBB. Il faut garder nos meilleurs éléments, donc leur consacrer une partie de salaire qu’ils méritent. Les équations ne sont pas simples à résoudre. C’est complexe, mais passionnant. Je suis heureux d’être ici. On va savoir dans les deux mois qui arrivent si on est aligné avec les objectifs du club ou si on se gamelle. Je ne le souhaite pas, mais je sais qu’il n’y a qu’un vainqueur à la fin. On est ancré sur un projet, on va tenir le cap, ce projet, cette vision et j’espère que dans les deux-trois ans, on se capable de rivaliser avec les meilleurs« .