Yannick Bru : « Il me semblait que le jeu de l’UBB avait besoin d’une touche de structuration irlandaise »
Invité des studios de TV7, pour participer à l’émission Top Rugby, le manager de l’UBB, Yannick Bru, a livré son avis sur l’évolution du projet qu’il veut mener au sein du club : « Comme tous les managers, on a des convictions, mais aussi la volonté de gagner parce que c’est l’objectif donc on voyage, on se renseigne, on se documente, on s’ouvre aussi à d’autres disciplines. C’est la volonté de l’UBB. La volonté numéro 1, c’est de gagner, c’est le bon de commande passé par Laurent Marti, chercher à être les premiers et lorsqu’on n’y est pas, tutoyer l’excellence dans beaucoup de secteurs de jeu qui concernent la performance. On essaie de s’entourer des meilleurs. Ca a été un de nos leitmotiv avec la venue de Thibaut Giroud sur le domaine de la performance physique, qui est au combien important pour la mise en œuvre d’un projet de jeu. Le projet de jeu est d’inspiration irlandaise, mis à la sauce française parce que j’ai eu la chance lors d’une expérience à l’étranger de rencontrer Noel McNamara, qui est un personnage atypique et qui vous dira comment il se nourrit. Il me semblait que le jeu de l’UBB avait besoin d’une touche de structuration irlandaise. Il a été biberonné à l’école du Leinster. J’ai pu vivre un an avec lui pour la partie attaque, parce qu’on a le ballon que 50% du temps dans un match, pour moi, il constitue un atout de point dans le domaine offensif. Il faut aussi produire un rugby positif, parce que c’est ma conviction et j’ai la sensation que l’UBB, qui est un club jeune, en plein construction, ascension, qui vise des trophées, mais qui est résolument positif, un peu à l’image de Chaban. Ce public, le club, ont besoin d’un rugby qui les fait vibrer positivement. Ca tombe bien parce que c’est aussi le rugby que j’aime. Quand on construit un projet de jeu, il faut aussi penser aux fondations, que sont la formation d’un club, c’est pour moi le quatrième point. Un club doit s’appuyer sur sa formation. On a des sources d’inspiration, le Stade Toulousain en est l’exemple parfait, parce qu’ils ont 70% de leur effectif qui vient de la formation. Je crois que l’on est à 40%, on a des joueurs qui viennent de la formation et la chance d’avoir aussi de très bons éducateurs, on ne jalouse personne, mais on construit notre chemin. Un projet se construit avec des convictions, une expérience, des rencontres et du feeling aussi« .