Jefferson Poirot : « On a peut-être été emportés aussi par le côté magique de cette compétition »
Interrogé par Rugbyrama, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, ne ressent pas plus de pression que ça du fait d’avoir terminé la phase de poule en tête et de pouvoir disputer toutes les rencontres à domicile jusqu’à la finale :
« Honnêtement, pas plus que ça. Non, je pense que la pression peut venir de l’idée de faire mieux que l’année dernière. On ne s’attendait pas à perdre ce match contre les Harlequins, et surtout pas de le perdre de cette manière-là. Parce qu’en réalité, tout le monde l’a vu, ces phases de poules n’étaient pas vraiment révélatrices du niveau de la compétition. Là, ça commence à être… révélateur et c’est là qu’il faut être bon. En poule, par exemple si on se déplace en Afrique du Sud ou pas, ça change beaucoup les choses donc ce n’est pas vraiment un révélateur du niveau de la compétition ».
Il est aussi revenu sur l’importance de l’habitude de ce niveau, qui ne s’acquiert qu’en multipliant les rencontres :
« Je pense que justement c’est là où on doit grandir. On a peut-être été emportés aussi par le côté magique de cette compétition, mais là on joue des équipes de très haut niveau. Et qui dit équipe de très haut niveau dit gestion des temps forts. Donc accélérer dans les temps forts et surtout gestion des temps faibles. Et là où on a péché ces derniers temps et où on pêche encore, c’est surtout sur la gestion des temps faibles. Peut-être savoir resserrer un peu le jeu par moments quand on sent que ça commence à nous échapper. Peut-être faut-il se rassurer sur des choses un peu plus simples plutôt que continuer à forcer le jeu. C’est là-dessus qu’on veut progresser ».