Bastien Vergnes-Taillefer : “Quand j’étais petit, j’avais une maladie qui était génétique, ça s’appelait une ostéochondrite”

     

    Invité du podcast de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre troisième ligne, Bastien Vergnes-Taillefer, est revenu sur la pathologie dont il a souffert étant jeune et qui aurait pu l’empêcher de devenir joueur de rugby :

    “Quand j’étais petit, j’avais une maladie qui était génétique, ça s’appelait une ostéochondrite. Je l’avais à la jambe gauche, ce n’était pas évident, je n’avais pas le droit de sauter ou de courir dans un premier temps. Ca m’a empêché de pouvoir courir ou sauter pendant quelques années. Du coup j’ai fait de la natation parce que c’était le seul sport que je pouvais faire avec du vélo, mais le vélo c’est un peu relou quand tu es jeune. J’en ai fait pendant des années, jusqu’à ce que je puisse courir et sauter, je crois à l’âge de 11 ans, où je me suis mis au rugby par l’intermédiaire d’un ami qui habitait à côté de chez mes parents. Il m’a proposé de venir au rugby pour essayer. C’était quelque chose que je voulais faire depuis petit, je ne sais pas pourquoi parce que personne dans ma famille n’en faisait. Ca c’est hyper bien passé, je me souviens de mon premier entraînement. J’ai fait 4 ans dans un petit club à Hauterive, une ville de 10 000 habitants qui joue maintenant en Régionale. Après je suis parti à Colomiers en cadets. Ca c’est fait petit à petit, comme ça”.

    Il s’est aussi confié sur la façon dont il est arrivé au rugby, lui qui contrairement à d’autres joueurs n’est pas issu d’une famille rugby :

    “A chaque fois que l’on me pose la question, je ne sais pas pourquoi j’ai voulu faire du rugby. Mon père n’en faisait pas du tout. Ma mère est du nord de la France, donc ce n’est pas trop rugby, c’est plus foot. Je pense que le fait d’avoir eu cette maladie, de ne pas pouvoir bouger, d’être sur un lit pendant quelques années. J’ai dû regarder des matchs et me dire que c’était ça que je voulais faire. Je me souviens de ma mère qui avait appelé le pole pour savoir comment on faisait pour y rentrer. Après du coup je n’ai pas lâché, c’était une passion et ça m’a souri donc c’est chouette”.