Yachvili revient sur la naissance de l’UBB

PHOTO LAURENT THEILLET
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A l’occasion des 10 ans du club, Grégoire Yachvili, le frère de Dimitri et ancien 3ème ligne du club, revient dans les colonnes du Midi Olympique sur la fusion du CABBG avec le Stade Bordelais : « À vrai dire, nous sentions bien qu’en coulisse, le Stade Bordelais n’avait pas les structures pour continuer dans le rugby pro. Derrière le noyau de joueurs que nous étions, il n’y avait pas beaucoup de fond. Cette saison 2006-2007 nous l’avons vécue sur la lancée des deux précédentes, avec l’idée de sauver un bastion car je lisais des articles qui parlaient de la fin du rugby de haut niveau à Bordeaux. Mais c’est vrai, il y eut soudain plein de nouveaux déplacements urbains à assumer pour s’entraîner et jouer sur deux sites ».

 

Lors de cette première saison, qui fut partagée entre le Stade Moga et le Stade Sainte Germaine pour ménager les 2 côtés de la fusion, certains inconditionnels eurent du mal à se faire à l’idée d’encourager un seul et même club. D’ailleurs Grégoire raconte une anecdote à ce sujet : « Je me suis fait traiter de tout par des Stadistes historiques. Un jour dans un avion, alors que j’allais au Maroc, une femme m’a lancé méchamment : vous êtes le fossoyeur du Stade Bordelais ! Mais tous ces gens qui portaient le blazer, ils ne donnaient pas un centime. Ils critiquaient même Eiffage qui nous soutenait financièrement. Et d’ailleurs, je les revois maintenant à Chaban-Delmas, tout heureux. Mais à Bègles, il y avait aussi des inconditionnels ».