Laurent Ferrères était l’invité de Top Rugby, sur TV7. L’ancien joueur de l’UBB qui est arrivé en 2007, joue aujourd’hui à Lormont, en Fédérale 1, avec pour objectif de devenir entraineur ensuite. Il est aussi notamment le premier joueur que Laurent Marti à appelé pour le faire venir au club. « Je suis le premier joueur qu’il a appelé, je pense. A l’époque j’avais été contacté par Dax et La Rochelle, ça ne s’était pas fait. J’avais eu Laurent Marti et c’était le moment de quitter ma région natale et de m’installer à Bordeaux ».

Laurent a tout connu avec l’UBB, les matches à Moga devant « 1000-2000 » supporters. Il habitait d’ailleurs à 200 mètres du stade et « avait l’impression que c’était son jardin ». Mais aussi la montée en Top 14 où il mit l’ambiance au sein de la Bodega. Puis une saison de Top14 un peu plus compliquée, où il joua peu. « Je n’ai pas trop joué, les entraineurs avaient été clairs, il fallait des bons joueurs, des noms. J’ai continué à m’accrocher et travailler et j’ai réussi à avoir une très belle sortie, puis j’ai relevé un dernier challenge. Je ne regrette rien, et je n’avais pas tous les qualités intrinsèques d’un rugbyman. J’avais un gros mental et un gros état d’esprit, et c’est ce qui m’a permis d’arriver où j’en suis ».

Christophe Miédougé lui montrera ensuite son dernier match à Moga, où il était d’ailleurs capitaine. Ce match, un grand moment d’émotion encore, sera marqué d’une longue pénalité inscrite, ainsi qu’un essai de sa part. « J’en ai encore la chair de poule. Les entraineurs avaient fait jouer les recalés de l’année, les seconds couteaux, j’ai pu jouer avec mes amis, ce match là on avait envie de faire un beau truc, une belle fête pour mon dernier match ; ça reste un des plus beaux moments de ma carrière ».

Avec aujourd’hui l’objectif d’être entraineur, il se rappelle d’une promesse de Laurent Marti d’un jour l’intégrer à l’UBB. Il aura probablement dans les prochains mois un projet à présenter au Président. « On en avait discuté à l’époque, il me demandait ce que je voulais faire à la fin de la carrière, je lui avais répondu vivre à Bordeaux. J’ai un petit projet à lui proposer sur la formation et les prochaines années, on verra si ça colle bien. Il m’a déjà tendu la main plusieurs fois, on se ressemble beaucoup sur l’état d’esprit, je suis un homme de parole et je pense que lui aussi ».

Bonne continuation Laurent !