Alain Courtois : « Avec de tels parents et grands-parents, il avait déjà toutes les qualités pour briller »

 

Sur le site de la Fédération Française de Rugby, dans un sujet sur Baptiste SerinBruno Barraduc, le responsable de l’école de rugby du Parentis Sport Rugby, revient sur les séances hebdomadaires que s’impose sur le terrain de ses débuts, notre jeune demi de mêlée pour travailler son jeu au pied avec Dimitri Yachvili : « Chaque semaine, ils viennent taper plus de deux heures ensemble ici, étant donné que c’est assez commode pour Dimitri qui est sur Biarritz et Baptiste qui est sur Bordeaux, et facilement gérable pour lui avec la municipalité et les écoles qui viennent faire du sport sur ce même terrain ».

 

Responsable de l’école de rugby quand Baptiste la fréquentait, Patrick Duviau, se souvient d’un jeune garçon qui était déjà un compétiteur né : « S’il était un gamin facile à vivre, Baptiste était tout de même toujours en colère et râleur du fait de son envie de gagner qui l’emportait sur toutEt quand on perdait, il n’était pas rare de le voir pleurer. Jamais le dernier pour faire des bêtises, il débordait d’une énergie qu’il savait mettre à profit sur le terrain pour avoir le bon geste au bon moment, avec déjà une belle maturité et une bonne vision du jeu ».

 

Selon Alain Courtois, son entraîneur d’alors, cela tient d’une grande hérédité familiale :  « Avec de tels parents et grands-parents, tous fondus de rugby, il avait déjà toutes les qualités pour briller, ce bagage technique et cette mobilité dans les gênesIl a aussi fait partie d’une excellente génération, avec d’autres meneurs naturels autour de lui, qui nous ont permis de briller en compétition. C’est pourquoi nous n’avons pas été étonnés de le voir partir directement dans une structure de référence et réussir par la suite ».