Dans le Midi Olympique de cette semaine, Heini Adams est aussi à l’honneur, forcément. Il se rappelle notamment sa vie étant jeune. « Je me souviens d’avoir dit à ma mère que mon rêve était de devenir joueur professionnel. Quand on est un enfant pauvre, on rêve en grand […] J’ai beaucoup travaillé pour bien jouer. Mon moteur c’est mon origine, ma vie d’avant, ma jeunesse ». Catholique, le demi de mêlée de l’UBB donne aussi beaucoup d’importance à la religion. « Sans Dieu, pour moi, rien n’est possible. La Bible est ma colonne vertébrale, sans elle je tombe. Avant les matches je prie pour que Dieu me protège, protège l’effectif et le staff et leur donne la force ».

Côté rugby, il clame une nouvelle fois son amour pour Bordeaux. « L’UBB c’est ma famille, une nouvelle chance. J’ai beaucoup de respect pour le Président Marti, mes coéquipiers et le public qui représente beaucoup à mes yeux […] J’ai été Springbok et aujourd’hui je suis pro à l’UBB et tout ce que j’ai obtenu je le dois à mon entraineur André Jacobs car ce rêve il l’a rendu possible en payant de son argent pour que je puisse continuer à jouer. Il avait eu une admiration pour mon père et à sa mort, il a fait une sorte de transfert en me prenant sous son aile. J’ai pour lui un immense respect parce que sans sa protection je ne serai pas là ».

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