Julien Laïrle : « J’ai été éduqué sur le fait que l’on jouait le week-end, comme on s’entraînait pendant la semaine. Aujourd’hui, nos matchs correspondent exactement à ce que l’on fait la semaine »
Interrogé au micro d’ARL, notre entraîneur des avants, Julien Laïrle, est revenu sur cette force de caractère, cette volonté de ne rien lâcher, dont fait preuve l’UBB depuis le début de la saison : « Je pense que le caractère c’est bien. On a une équipe qui ne lâche pas, qui travaille tout le temps, que ce soit dans le secteur offensif, défensif. On ne laisse pas grand-chose à l’adversaire. Ça faisait 260 minutes que l’on n’avait pas pris d’essai à Chaban. On en a pris deux ce week-end, dont notamment un sur un contre de 80m. Je crois qu’au niveau de l’état d’esprit, on est costauds. On se bat les uns pour les autres, pour ne jamais rien lâcher. On a beaucoup de situations où on est breaker et on revient à 5m de notre ligne et on défend bien. On a beaucoup de situations où quand on franchit, il y a toujours 4 ou 5 joueurs qui sortent pour avoir de la continuité dans la défense. Ça dénote un gros travail des joueurs, avec et sans ballon. Je crois que ça représente assez bien l’état d’esprit que Christophe a su donner à cette équipe. Je crois que c’est le gros secteur de progression. Quand tu as ce travail sur le terrain et cette débauche d’énergie et qu’à côté il y a la réussite, ça rend plus performant sur la conquête, sur l’attaque, sur la défense. Mais le caractère est à mettre en avant. Ça se travaille par des entraînements durs. On travaille très dur, le mardi on ne laisse pas beaucoup de répit aux joueurs. On enchaîne beaucoup les séquences, on leur demande beaucoup de dépassement de soi. Ça se travaille aussi sur le fait de ne pas accepter les choses. On leur montre des images, on les confronte individuellement pour créer ce caractère, cette envie de dominer l’autre, plutôt que de le subir. C’est un travail dans le discours avec le joueur, entre les joueurs, les comportements à l’entraînement. On a la chance aujourd’hui d’avoir un groupe qui se fait très bien travailler. Le mardi matin à l’entraînement, il n’y a personne qui triche, que ça soit ceux qui jouent le week-end ou ceux qui ne jouent pas, ceux qui sortent de deux gros matchs, tout le monde travaille à haute intensité. Tant que l’on gardera cet état d’esprit sur les entraînements… J’ai été éduqué sur le fait que l’on jouait le week-end, comme on s’entraînait pendant la semaine. Aujourd’hui, nos matchs correspondent exactement à ce que l’on fait la semaine ».