Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le directeur de la DNACG, Dominique Debreyer, s’est exprimé sur l’importance pour le rugby français de faire de faire des réformes, si l’on en croit l’audit qu’ils ont mené à la demande de la LNR : « Nous avons réalisé notre estimation pour une baisse du PIB de l’ordre de 2%. Or, aujourd’hui, l’Etat évoque plutôt une chute de 6%. Nous avons aussi négligé l’impact de la crise sur la billetterie. Dès lors, si on reprend notre modèle et en tenant compte des contrats de joueurs déjà signés et qui courent sur la saison prochaine, neuf clubs de Top 14 et sept de Pro D2 ne pourront pas présenter un budget qui leur permettrait une autorisation d’engagement pour l’année prochaine […] Voilà pourquoi il est important que le rugby professionnel enclenche une politique commerciale commune. Autrement, il va y avoir de très gros dégâts« .

Il n’est toutefois pas dit si l’UBB fait partie des 9 clubs de Top 14 qui pourraient être en difficulté la saison prochaine, puisqu’aucun nom de club n’est cité.