Comme après chaque rencontre, la performance des internationaux de l’équipe de France est analysée et notée par la presse. Nous vous proposons ici les évaluations de nos internationaux, Baptiste Serin et Jefferson Poirot.

 

Pour Le Figaro, Jefferson Poirot hérite d’un 4,5/10 : “Le gaucher de l’UBB a encore eu une belle activité. Quelques interventions balle en main, présent dans les rucks. Met son vis-à-vis à la faute en mêlée fermée (13e), sanctionné d’un bras cassé ensuite en mêlée (36e)”. Pour ce qui est de Baptiste Serin, il obtient un 3,5/10 : “Moins en évidence que face à l’Argentine, le demi de mêlée de Bordeaux-Bègles a eu du mal à s’exprimer face aux Fidji. Il a tenté à quelques reprises d’accélérer le jeu. Sans succès. Beaucoup de déchets. Excellent dégagement (8e). Mauvaise passe pour Iturria (17e), en avant pour Picamoles dans les 22m des Iliens (40e+4). Deux transformation réussies (26e, 40e+6) mais une pénalité ratée (14e)“.

 

Pour Sud-Ouest, Baptiste Serin récolte un 3/10. Pour eux, il “s’est progressivement effacé après son premier coup de pied manqué. Il s’est réveillé dans le sillage de Louis Picamoles mais ce n’était pas assez“. Jefferson Poirot termine avec un 4/10. Pour eux, il a “lui aussi, beaucoup couru. Mais il est pris par Volavola à la 33ème sur une action dangereuse“.

 

Pour l’Equipe, Baptiste Serin obtient un 2/10 : “Cinquante minutes de faible niveau, loin de sa prestation propre de la semaine passée face à l’Argentine. On a noté trois passes qui ont conduit à des ballons perdus, plusieurs mauvais choix (notamment à proximité de la ligne fidjienne), un échec au pied en position facile et un énorme raffut subi sur l’essai de Radradra en début de match. C’est néanmoins en défense qu’il s’en est le mieux sorti, avec un plaquage réussi sur Tuisova lancé vers l’en-but. Alors qu’il ne lui avait laissé que des miettes de temps de jeu sur les deux premiers matches, il a laissé sa place à Dupont très tôt cette fois (52^e). Preuve qu’il n’était pas dans son assiette“. Jefferson Poirot termine avec un 3/10 : “Comme pour son compère droitier, il était attendu pour pourrir la vie de son vis-à-vis, ce qui ne fut pas franchement le cas. Dans le jeu, on l’a vu fidèle à lui-même, multipliant les rendez-vous, mais, comme ses partenaires, sans une énorme efficacité. Il réalise une bonne charge (16^e puis 33^e) après un renvoi qui donne de l’air à son camp puis se loupe sur l’action suivante au plaquage“. Le journal attribue aussi un 7/10 à Semi Radradra : “La tournée de novembre a été agitée pour Semi Radradra. Le centre de l’UBB a dû quitter une première fois ses partenaires pour passer devant une commission de discipline de la LNR, puis une seconde pour assister à la naissance de son enfant à Bordeaux ! Mais c’est comme si ça l’avait galvanisé : il a d’abord fait exploser Lopez, a échappé à Vahaamahina et fait sauter Serin d’un raffut pour un essai spectaculaire. Il a failli en offrir un second à Govena, refusé pour son léger hors-jeu. Il a été une menace constante pour les Bleus et, en défense, a fait valoir sa densité physique face à Bastareaud“.

 

Pour Rugbyrama, notre demi de mêlée, Baptiste Serin, mérite un 2,5/10 : “Rien n’a fonctionné pour le futur Toulonnais. Des jeux au pied mal ajustés, des transmissions hasardeuses et, surtout, aucun impact stratégique pour changer le cours d’un match si mal embarqué. Serin n’a jamais influé sur le rythme et les sens de jeu, se trompant et amenant régulièrement à des pertes de balle. Certes, il a joué derrière un paquet d’avants battu dans les duels. Mais l’excuse ne peut pas suffire“. Notre pilier, Jefferson Poirot, recolte un 3/10 : “On attendait de lui une large domination en mêlée fermée. En vain. Il n’a mis qu’une seule fois son vis-à-vis à la faute (13e). Il a été sanctionné d’un coup franc (36e) pour avoir anticiper la poussée. Une bonne charge (46e) à son actif. Mais une performance globalement décevante“.