Baptiste Serin : “Pouvoir jouer en pro avec mon club formateur, c’était un rêve. Ca restera toujours en moi”
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, notre ancien demi de mêlée, Baptiste Serin, est revenu sur son passage au sein de l’effectif de l’UBB : “Je viens de Parentis, une ville de 5000 habitants, et quand j’ai signé à Bordeaux, je ne connaissais personne. J’étais jeune, j’avais énormément d’appréhension. Partir, quitter mes potes d’enfance… Je leur ai dit : ‘je pars un an à Bordeaux pour le rugby, si ça ne marche pas je reviens’. Finalement ça l’a fait (rires). Mais c’est vrai qu’à l’UBB je suis devenu un adulte et j’ai rencontré des potes pour la vie. Et pouvoir jouer en pro avec mon club formateur, c’était un rêve. Ca restera toujours en moi. Puis j’ai côtoyé des légendes du club […] Juju Rey, Félix Le Bourhis, Ole Avei… Et surtout Heini Adams. Il fait partie des mecs qui ont déclenché ma carrière. C’était le papa du club, il m’a beaucoup conseillé et m’a permis de découvrir son monde, son fonctionnement et j’ai essayé de suivre ses traces. Mon objectif, quand j’ai démarré, c’était d’être aussi performant et fluide que lui, sans perdre mes mecs. C’était dur (sourire). J’avais 18 ans, lui presque la trentaine, et j’avais besoin de lui. Ici, à Toulon, il y a Parisse, Messam, Savea, qui ont connu le top niveau, et je pense que ce sont des joueurs sur lesquels nous, les jeunes, devons nous appuyer“.