Christophe Urios : “Évidemment que l’équipe de France m’aurait plu. J’aurais été fier, ça ne me faisait pas peur du tout, je me sentais prêt”
Interrogé par l’Equipe, notre futur manager, Christophe Urios, est revenu sur le fait qu’en s’engageant pour l’UBB, il se mettait hors jeu pour la succession de Jacques Brunel à l’équipe de France : “Tout le monde savait que j’étais en fin de contrat. En ne prolongeant pas à Castres, je me suis retrouvé sur le marché. Donc, les autres clubs et l’équipe de France savaient que j’étais libre […] Il y a eu aussi cette déclaration des décideurs, qui disaient (à propos du mandat de Brunel) : ‘De toute façon, c’est comme ça, ce sera jusqu’en 2020 !’ Ça m’a un peu refroidi, même si encore une fois, je pense qu’on ne postule pas en équipe de France. À mon sens, ce sont les patrons de la Fédé qui décident d’un projet à mettre en place et qui désignent alors le staff et la personne qui correspondent le mieux à ce qu’ils souhaitent faire. Donc, ne voyant rien venir, j’ai estimé que je ne devais pas être cette personne-là […] Moi, je ne reviendrai pas en arrière. Maintenant, c’est fini. On verra comment ça se passera à l’avenir, mais je pense qu’ils devraient aller plus vite. Prenez l’Irlande. On sait déjà que Joe Schmidt partira après la Coupe du monde 2019 et que c’est son adjoint (Andy Farrell) qui le remplacera. Au moins, c’est clair et tout le monde avance […] Évidemment que l’équipe de France m’aurait plu. J’aurais été fier, ça ne me faisait pas peur du tout, je me sentais prêt. On verra dans quatre ans, maintenant. Je n’aurai que cinquante-six ans“.

