Laurent Marti : « Je crois que l’on est reparti sur un cycle, où l’on va construire sur de nouvelles bases »

 

Interrogé dans le reportage de présentation du club, diffusé sur la chaîne BFM Sport, notre président, Laurent Marti a dressé un bilan de la saison écoulée : « On a eu une épopée d’environ 10 ans, qui a été une très belle histoire puisque l’on est parti du fond de la Pro D2, on a réussi à monter ce club en Top 14, à le maintenir, à quasiment le qualifier pour les phases finales du Top 14. On a quand même fait 2 fois la Champions Cup. L’année dernière, même si à un moment elle a été très belle cette année, il y a eu des moments faibles qui ont fait que l’on a eu une saison un peu médiocre« .

 

Malgré tout, l’UBB ne compte pas renier sa nature et veut toujours essayer de proposer du jeu : « Le jeu, c’est un peu notre identité. Donc on fera toujours en sorte d’avoir un jeu offensif. Mais il faut aussi regarder ce qui marche dans ce Top 14. On voit bien que c’est un championnat qui est très physique, peut-être trop même« .

 

C’est avec un effectif renouvelé et sans grosses stars que l’UBB attaquera cette saison. Mais ce n’est pas pour autant que l’on ne pourrait pas avoir des surprises dans le recrutement : « Durant l’année dernière, on a quand même essayé d’attirer une ou deux pointures pour nous faire franchir un palier parce qu’en général ça va plus vite. On n’a pas réussi à les convaincre. On est revenu à ce que l’on a toujours su mieux faire. C’est aller chercher des joueurs un peu moins connu, à l’étranger, en Pro D2, des jeunes, des moins jeunes et j’ai le sentiment que l’on va avoir quelques bonnes surprises« .

 

En ce qui concerne les ambitions, le président ne veut pas trop s’avancer et préfère attendre de voir comment la saison va se dérouler : « Les forces en présence font que dire que l’on vise le Top 6 serait un peu trop prétentieux. On va faire comme chaque année, on va d’abord essayer de rester en Top 14 parce qu’on voit que c’est de plus en plus dur d’y rester. Si on est plus régulier, peut-être que l’on aura une bonne surprise. Je crois que l’on est reparti sur un cycle, où l’on va construire sur de nouvelles bases et on verra bien dans les 2 ou 3 ans ce qu’il se passe« .